par Jean-Marie Casadevall
Ces quelques pages constituent la relation dévénements qui se sont déroulés il y a un certain temps, à laube de ce quil est convenu dappeler les trente glorieuses, entre 1958 et 1961. Cest la description dune passion personnelle, et on pourrait se demander, à juste titre, si cette tentative originale est dun quelconque intérêt pour le lecteur.
Cependant, jai normalement tendance à penser quelle lest.
En effet, dune part, jai la faiblesse de considérer que cette passion ludique ne métait pas exclusivement personnelle, mais affectait une certain nombre de personnes, appartenant aussi bien à la Bull quà la SNCF, car sans cette hypothèse il n aurait pas été possible de réaliser ce qui la été et que je vais tenter de décrire.
Cette même situation sest répétée, pendant les mêmes années, dans la plupart des sites où furent installés les 17 Gamma 60, en France, en Italie, en Belgique, dans les entreprises privées aussi bien que publiques. La description de cette aventure devient donc lexpression dun patrimoine commun qui nous est demeuré cher, dun esprit déquipe non exprimé et qui na jamais cherché à se définir , de la fidélité à une entreprise qui dépassait le cadre de lEntreprise et sintégrait à elle.
Dautre part, cest un modèle exemplaire de collaboration entre un Constructeur et son Client. Bien sûr, il ne sagit pas de décrire une relation idyllique entre les partenaires, qui cherchaient bien évidemment à préserver leurs intérêts respectifs, dans le cadre dune situation parfois difficile provoquée forcément par une aventure comportant autant dinnovations, aussi bien chez le Constructeur que chez le Client.
Mais, pour autant que jai pu saisir tous les aspects de la situation, jai constaté que même pendant les moments les plus délicats, que jexposerai en détail par la suite, la situation a toujours été contrôlée et lobjectif commun des deux partenaires a toujours été la réussite commune. Personne na vraiment essayé de jouer les clauses du contrat et pourtant les occasions ne manquaient pas.
Enfin, ce texte peut être considéré comme lexpression dun point de vue particulier sur la relation entre lhomme et le travail, dans un environnement déterminé, à une époque déterminée. Cette aventure sociale fournit des repères à la réflexion de celui qui voudra faire la comparaison avec la même relation homme/travail dans lenvironnement daujourdhui et je serais dailleurs vivement intéressé par ses conclusions.
Je voudrais tout dabord exprimer mes remerciements à tous ceux qui mont précédé dans cette tentative audacieuse et que jai cités dans la bibliographie, après les avoir effrontément pillés. Il s agit de MM. Lucien Duverger, Bernard de Fontgalland, Roger Hutter, Bruno Leclerc, Pierre Liénart, René Muller, M.Peirani, J.Tougne et Antoine Vosluisant.
Jexprime aussi ma gratitude ainsi que mon amitié quadridécennale à tous ceux que jai consultés, ceux à qui jai envoyé dabord une ébauche de plan, quils ont bien voulu maider à améliorer, ensuite ceux qui ont analysé le texte complet, pour lequel tous mont fait des remarques positives qui ont enrichi le résultat final. Jai nommé MM. André Coeuret, Lionel Doray, Guy Guyot, Robert Henri et Jean Pitolet.
Je voudrais enfin remercier Bernard Coutant, Ancien Directeur de la Garantie Mutuelle des Fonctionnaires, qui ma soutenu et conseillé dans ma démarche un peu irréfléchie.
Amicalement.
Jean Marie Casadevall
La SNCF dans les années 60
La Société Nationale des Chemins de Fer Français est née le 31 août 1937, de la fusion des anciens Réseaux. Mais la fusion effective de ces Réseaux a été réalisée le 1 janvier 1938, soit moins de 20 ans avant le début des études de mécanisation qui ont abouti à limplantation du Gamma 60, lesquelles ont démarré en 1955.
Cest une Société dEconomie Mixte qui associe la puissance publique (51 %) et les anciennes Compagnies privées de chemin de fer (49 %).
Une brochure officielle de la SNCF, éditée par la Direction des Etudes Générales, dite brochure « Visiteurs », destinée aux nombreux informaticiens (et autres) français et étrangers qui passèrent à la gare dAuteuil, siège de lEnsemble Electronique de Gestion (EEG), intéressés par lexpérience dinformatisation en cours, mentionne au troisième paragraphe de lOrganisation générale de la SNCF :
« La fusion des anciens Réseaux, fixée au 1 janvier 1938, a posé immédiatement des problèmes dorganisation interne particulièrement complexes »
Voici donc peut-être ce qui explique lavenir, tout au moins pendant quelques décennies, au cours desquelles la Direction de lEntreprise va évoluer vers la centralisation de fait, ne serait ce que par la disparition progressive des générations les plus anciennes de dirigeants et donc les plus imprégnées de lesprit « privé ».
De plus, la même brochure précise que :
« Abstraction faite de lAssemblée Générale des Actionnaires, qui se réunit au moins une fois par an pour approuver la gestion et les comptes, lorgane souverain est le Conseil dAdministration, qui comprend en principe 20 membres :
· 10 représentants de lEtat choisis parmi les fonctionnaires en activité de service dans les grands Corps de lEtat (Conseil dEtat, Inspection des Finances, Mines, Ponts et Chaussées)
· 5 représentants des Conseils dAdministration des anciennes Compagnies (Nord, Est, Paris-Orléans, PLM, Midi)
· 5 représentants du personnel, nommés par décret ministériel sur proposition des organisations syndicales »
Ces dispositions sont en vigueur dans les années 60 et nous voyons par conséquent que :
· le pouvoir de décision y est encore détenu à 25 % par les représentants des anciennes compagnies
· il est aussi détenu pour 25 % par les syndicats, quil sera donc bon de satisfaire pour consolider la majorité.
Nous lisons dans la même brochure que « la tâche la plus urgente qui simposait lors de la création de la SNCF était lunification des moyens techniques, des méthodes dexploitation et de lorganisation administrative et financière. Cet impératif justifiait une organisation de commandement fortement centralisée »
Cependant, et à contrario, et afin daugmenter lefficacité des Directions Régionales, apparaît la volonté, surtout manifestée dans le domaine commercial, de pratiquer une décentralisation mesurée, qui leur laisse plus dinitiatives.
Dans cet esprit est créée en 1947, la Région de la Méditerranée, avec siège à Marseille.
Mais, ne nous y trompons pas, la région Méditerranée est une création pure de la SNCF, par amputation (sic) des Régions Sud-Ouest et Sud-Est. Dans aucun cas, il ne sagit dun retour aux sources.
La SNCF est divisée verticalement en 6 Régions, qui correspondent grosso-modo aux anciennes Compagnies, sauf Méditerranée, (Est, Nord, Ouest, Sud-Ouest, Sud-Est, Méditerranée)
Elle est aussi divisée horizontalement en 3 Services (Exploitation, Matériel et Traction, Voie et Bâtiments), Services que lon retrouve au niveau de chaque Région.
Cette organisation matricielle permet donc de graduer finement les proportions respectives de centralisation/décentralisation.
Il existe enfin une deuxième liaison horizontale à létage de lArrondissement, qui est une division de chaque Service, à lintérieur dune Région. Il sagit de la liaison entre les PC (Poste de Commandement), organisme mixte Exploitation/Traction, chargé de la régulation du trafic, de sa surveillance, de lintervention en cas daccident, de lacheminement économique du trafic par lutilisation optimale des moyens mis à sa disposition. Son fonctionnement est lié à la notion de trajet, notion commune aux différentes Régions SNCF traversées.
Il apparaît donc, à la lumière des informations précédentes :
· Que la politique de centralisation demeurait un souci permanent de la Direction, compte tenu de linfluence toujours présente des représentants des anciennes Compagnies.
· Que la participation des Syndicats à la décision était loin dêtre négligeable
· Et que, en conséquence :
· Le type dordinateur qui devait être choisi par la Direction Générale de la SNCF ne pouvait être quun ordinateur de grande taille apte à traiter en un seul point linformation de toute la SNCF.
· Pour faire accepter par les Syndicats la mutation technologique et surtout organisationnelle, toujours angoissante, que représentait lintroduction de la gestion informatisée, il était nécessaire que les premières applications apportent une amélioration visible dans la gestion du Personnel de la SNCF.
Le Gamma 60, dont les études commencent en 1955, constitue une étape importante dans le développement de linformatique par la nouveauté de la technologie, et surtout par lintroduction dun concept original pour lépoque, de simultanéité dans le fonctionnement de la machine, concept encore actuel dans les PC daujourdhui.
Nous sommes encore très peu avancés en matière de logiciels, aussi bien pour les systèmes dexploitation que pour les langages et les logiciels dapplication.
Par contre,
· les possibilités de développement offertes par la puissance relative de la machine
et par lexistence dun programme enregistré et non plus câblé
· sa conception rigoureusement cartésienne
· la qualité des équipes de développement de la machine, des technico-commerciaux Bull et des services informatiques des Clients
ont pour conséquence une approche inédite, rationnelle, structurée ,progressive du développement de la machine et des applications. Cest lesprit Gamma 60.
Cest lesprit qui anime les créateurs du Gamma 60, Bruno Leclerc, Henri Feissel, Pierre Chenus et leur équipe de développement.
La technologie à base de transistors
Le Gamma 60 est le premier ordinateur Bull utilisant la technologie du transistor, lancêtre du circuit intégré d aujourdhui.
Le transistor, inventé au début des années 50, a un fonctionnement encore douteux pour les utilisations informatiques, plus exigeantes que les radios individuelles.
Le premier ordinateur « all-transistor » de marque PHILCO apparaît en 1958.
Le 7070 dIBM et lUnivac III ne seront livrés quen 1960. Lapplication de cette technologie au Gamma 60 sera la source de difficultés. Par contre, dexcellentes relations entre Bull et son fournisseur Philips ainsi que sa filiale française, La Radiotechnique, permettent de dégager progressivement des spécifications de contrôle et demploi ainsi que des tolérances.
La mémoire centrale à tores de ferrite
Le choix de cette technologie, qui était aussi une innovation, apportait des avantages évidents de performance, de réduction de volume et permettait denvisager lutilisation systématique, qui semble aujourdhui banale, de programmes enregistrés.
Cependant, les transistors ne permettant pas la réalisation de circuits de sélection de mémoire, cette décision eut comme conséquence une technologie mixte tubes/transistors, de mise au point et dutilisation délicates.
Dérouleurs de ruban magnétique et modulation de phase
Le constructeur de la mécanique était extérieur à la Bull (ELECTRODATA) ; par contre têtes magnétiques et circuits associés furent développés par Bull, qui introduisit à cette occasion, encore une première, lenregistrement et la lecture en modulation de phase.
Cest, quand on parle aujourdhui du Gamma 60, lélément qui apparaît demblée comme le plus important.
En effet, cest la différence fondamentale qui caractérise la machine, comparée à ses concurrents anglo-saxons de lépoque.
Les ordinateurs américains concrétisent alors lavancée patiente dune technologie empirique et sont conçus sur le modèle dune architecture orientée autour du calculateur central qui possède en plus de ses qualités propres de calculateur arithmétique :
· la fonction de « direction » de la machine
· le monopole du transfert de linformation (instructions et données) entre la mémoire centrale (la RAM daujourdhui) et les périphériques
Les conséquences de cette architecture sont limpossibilité :
· dorganiser une quelconque simultanéité de fonctionnement entre les différents éléments physiques de la machine
· de faire dérouler concurremment plusieurs séquences du même programme, plusieurs programmes de la même application, voire plusieurs applications.
Ces ordinateurs sont régis par une organisation centralisée avec les inconvénients bien connus que constituent :
· la concentration du pouvoir de décision et de lintelligence au sommet de lorganisation,
· labsence de délégation qui entraîne la baisse de performance globale,
· La rigidité de lutilisation qui interdit toute modification du planning de charge de la machine en fonctionnement.
En contraste avec ses concurrents, pourquoi le Gamma 60 propose-t-il une organisation qui diffère tellement avec le courant principal que constitue la voie américaine ?
Les principes généraux de larchitecture de la machine sont arrêtés début 1957.
Or, à cette date, la Bull, qui désire participer à lévolution informatique mondiale et sortir de la filière « carte perforée », na aucune expérience réelle de lordinateur moderne.
En effet ses réalisations précédentes ou en cours sont les Gamma 3 (1955), Gamma AET (1957), Gamma ET Ordonnateur (1959), qui bien quayant eu un bon succès commercial, surtout pour les deux premières, ne sont toutefois que des machines de transition entre la tabulatrice et lordinateur.
Si le rapprochement des dates dapparition des différentes machines, y compris le Gamma 60, montre quà cette époque les Etudes Bull étaient particulièrement fécondes, par contre il sensuit que les bases expérimentales sur laquelle sappuyer pour la conception du Gamma 60 étaient légères.
Mais paradoxalement, cette absence dexpérience prolongée fut un facteur de progrès car elle permit de considérer le problème de la conception dun ordinateur de lextérieur, sans à priori et en utilisant une approche conceptuelle rigoureusement du sommet vers la base (top down).
Cette conception originale fut un modèle intellectuel darchitecture qui cependant ne peut mériter le reproche dintellectualisme; en effet, bien quétant la matérialisation dune pure réflexion, menée sans bases expérimentales tangibles, larchitecture physique des Gamma 60 na jamais reflété à lusage de défaut de conception et la pratique a confirmé à 100 % la théorie.
Mais que propose donc le Gamma 60 de si nouveau ?
La conception de larchitecture de la machine évoque, dans une certaine mesure, une organisation comparable à nos institutions démocratiques.
Sa structure est caractérisée par :
· la délégation du pouvoir à chacun des éléments connectés par un Distributeur de Programme, qui répartit les tâches en fonction des compétences et redevient aussitôt disponible pour rester à lécoute des autres éléments.
· le fonctionnement autonome déléments intelligents qui poursuivent leur activité à leur rythme propre et qui, pour accomplir leur travail, ont un libre accès à linformation quils demandent à un Distributeur de Données.
· le rôle du Distributeur de Programme, primus inter pares, consiste simplement à assurer lharmonie de fonctionnement des différents éléments évoluant en parallèle.
Les conséquences positives qui en résultent sont les suivantes :
· Fonctionnement simultané de plusieurs programmes à lintérieur de la même application
· Fonctionnement simultané de plusieurs applications
· Prise en compte immédiate et non prévue de travaux urgents
· Possibilité de fonctionnement en parallèle de plusieurs entrées - sorties de performances moyennes voire lentes et par conséquent performance globale forte à un coût cependant économique
· Fonctionnement équilibré et simultané de toutes les grandes fonctions de la machine, à savoir conversions dentrée, unités de traitement bande - bande, conversions de sortie.
En inventant une architecture novatrice, la Bull, en 1957, na pas seulement matérialisé un concept original et isolé, elle a contribué à franchir un pas décisif dans linformatique.
A titre dexemple, lorsque Microsoft lance en Septembre 1995, soit 38 ans après, lOS Windows 95, un de ses arguments favoris est bien la possibilité offerte à lutilisateur de faire fonctionner simultanément plusieurs applications, matérialisées graphiquement par des Fenêtres, comme on peut le voir ci-après.
Dailleurs, le nom même de Windows rappelle en permanence à ses utilisateurs que le point fort de cet Operating System est bien la possibilité douvrir simultanément un nombre de « windows » (traduire applications) uniquement limité par les ressources du microprocesseur.
Ce nest quune autre manière de parler de la simultanéité.
Toutefois, elle est obtenue ici par software alors que la simultanéité du Gamma 60 est acquise structurellement au niveau de larchitecture.
Si lavancée est très forte dans le domaine de larchitecture, par contre, il ny a ni langage performant, ni système dexploitation.
Sans parler de langages évolués comme Fortran, Cobol, etc. qui vont apparaître plus tard, il nexiste même pas un assembleur conséquent, puisque le langage de programmation, au départ, ne gère même pas les étiquettes et le simple renvoi dune ligne de programme à une autre peut être une source derreurs.
A ce niveau apparaît une conséquence négative de lapproche conceptuelle de la machine et de labsence de bases expérimentales profondes. En effet, les concepteurs, peut-être illuminés par un certain fouriérisme technologique, estimaient avec une certaine utopie que la structure de la machine, étonnamment simple et lumineuse, dispenserait lutilisateur de se poser des problèmes de gestion de lexploitation. Ils navaient en fait aucune expérience réelle de lexploitation de ce type évolué dordinateur. Il suffit, par comparaison, de mesurer aujourdhui limpact considérable de Windows 95.
Le système dexploitation proposé, dit Programme de Gestion Générale, nest pas vraiment performant ; il ne dépassera jamais, tout au moins à la SNCF, le stade de la première version, appelée G.G. ZERO.
Cet inconvénient majeur, mais non catastrophique pour des utilisateurs passionnés, fut pallié par les développements des clients et fut la source dune formation très solide de ces utilisateurs, comme on le verra plus loin. Ce fut simplement, pour certains, une épine dans les roses rouges de leur passion.
Le même esprit cartésien qui est à lorigine de la démarche top down dans la conception de larchitecture se retrouve dans la manière organisée, rigoureuse, progressive, allant du général au particulier, de lanalyse globale à la programmation détaillée sans laisser de coins dombre, qui préside à la réalisation dune application.
On a voulu innover dans ce domaine aussi et linnovation a permis de substituer :
· aux programmations forcément limitées de la filière carte perforée, qui se concrétisaient par des tableaux de connexions, et donc des programmes, de volume physique restreint et étroitement adaptés à la machine pour laquelle ils étaient conçus
· des applications vastes, prenant en compte in fine lensemble de tous les cas particuliers, en maintenant cependant le plus longtemps possible, avant de plonger dans la programmation spécifique de la machine, lesprit danalyse logique et universelle..
Ce qui se conçoit bien sénonce clairement : cest vrai pour la méthode Gamma 60. Elle est enseignée par lEcole Bull, à Gambetta, puis à la rue des Vinaigriers et elle est spontanément adoptée par tous nos Clients, qui tous reconnaissent la valeur de la méthode et la qualité de son enseignement.
Pour eux, la méthode est un bon outil de développement des applications.
Mais aussi et peut-être surtout, conséquence inattendue et sous-produit de la méthode, elle permet lapproche rigoureuse dune application et oblige les Services Utilisateurs des Entreprises à se poser des problèmes de logique et de cohérence interne de leurs demandes à leur Service Informatique.
Elle introduit donc implicitement une demande impérative de réorganisation de lEntreprise informatisée. Les témoignages en sont nombreux.
En fonction de limportance que prend dans la vie de tous les jours une technologie, qui en 1957, était limitée dans son utilisation à des domaines professionnels, il est intéressant de fixer par quelques repères lévolution de linformatique depuis exactement 40 ans.
Pour bien marquer la banalisation de loutil, la comparaison sera établie entre le Gamma 60 et un micro-ordinateur standard du milieu de gamme 1997.
Critère de comparaison | Gamma 60 | Pentium 133 Mhz |
Fréquence horloge (Mhz) | 0,2 | 133 |
Mémoire centrale (Kilo-octets) | équivalent à 128 | généralement de16.384 à 32.768 |
Temps daccès(nanosecondes) | 10.000 | de lordre de 70 ou moins |
Tambour magnétique(accès direct 10 millisec) | équivalent à300.000 octets | Sans objet |
Bande magnétique(accès séquentiel) | Lecture à 25000 octets/secVolume : 7,2 millions octets | Sans objet |
Disques(accès direct 10 millisec) | Nexiste pas | 2 Gigaoctets |
Lecteur de cartes perforées | 300 cartes/minute | Sans objet |
Imprimante | Mécanique par flying wheel - 300 lignes/minute | Laser, équivalent à200 à 400 lignes/minute |
Télécommunications | Nexiste pas | Modem vocal 33.600 baudsAdaptateur Numérisjusquà 128.000 bauds |