C
|
Après les présentations du
Rapport Moral et du Rapport Financier, Jean-Michel DEBONO présenta en détail la
situation du Groupe Bull, ses réussites mais aussi ses
“ challenges ”, et se prêta au jeu des questions, avec la précision,
la patience et l’affabilité que nous lui connaissons. Nous le remercions très
sincèrement.
Nous devons aussi remercier nos
invités qui nous ont honorés de leur présence, Gérard FUHRER, Président du Club
des Anciens, André GALLARD, Président de l’ACS, Gilbert NATAN, Président de la
F.E.B.B. à Bruxelles, accompagné d’André ORBAN. Egon MÜLLER, de Cologne,
n’avait pu se rendre libre et nous avait adressé un message de sympathie.
Enfin, nous avons eu le plaisir de compter parmi nous Philippe HURTAUT,
l’auteur de notre best-seller 1999.
Ce fut donc une journée réussie,
durant laquelle nous avons pu à nouveau constater que nous faisons tous partie
d’une même famille, au sein de laquelle nous nous sentons bien.
A l’année prochaine.
Alain LESSEUR
La F.E.B. vient de tenir son
Assemblée Générale.
La F.E.B. a tenu son Assemblée Générale le 25 mai 2000 dans les locaux de Bercy. Comme tous les ans, nous devons cette organisation exemplaire à notre secrétaire Général André Taillat qui se démène toujours comme un beau diable pour que cette A.G. soit une réussite.
Voici les résultats pour le vote : Inscrits
: 400 Votants
: 257
Nuls : 003 |
Mais vous connaîtrez tout sur le reste de cette noble Assemblée Générale, en lisant le compte-rendu fait par notre secrétaire Raymond Réglier.
Le C.R. est joint à la diffusion de ce numéro 31 de F.E.B. Actualités. Vous y trouverez, l’exposé du Président, le rapport moral 1999, le rapport financier 1999, la situation de Bull, le résultat du vote et les élections des administrateurs.
Michel GUICHARD
Nous sommes à votre écoute en l'an 2000.
Les Présidents d’Honneur : Dominique PAGEL,
Bernard CAPITANT (U ),
Victor THEVENET (fondateur).
Composition
du Conseil d’Administration en 2000. |
||
François AVILES |
Henri FELIX |
Yves LOGÉ |
Roger BAUVINEAU |
Claude GALLARD |
Christian MARTINET |
René BEURIER |
Jean-Louis GUÉDÉ |
Monique PETIT |
Michel BOULAY |
Michel GUICHARD |
Raymond RÉGLIER |
José BOURBOULON |
Jean-Jacques HARDY |
Huguette SAMAT |
Marcel COUTURIER |
François HOLVOET-VERMAUT |
André TAILLAT |
Jean-Michel DEBONO |
Alain LESSEUR |
Victor THEVENET |
Composition
du Bureau élu par le Conseil d’Administration en 2000 |
|
Président |
Alain LESSEUR |
Vice-Présidents |
François HOLVOET-VERMAUT, Michel
GUICHARD |
Trésorier Général |
Marcel COUTURIER |
Trésorier |
Monique PETIT |
Secrétaire Général |
André TAILLAT |
Secrétaire |
Raymond RÉGLIER |
Assesseurs |
Victor THEVENET, José BOURBOULON |
Avec pour délégués ou animateurs
F.E.B. ANGERS- PAYS DE LA LOIRE en
2000 |
|
Délégation |
Roger BAUVINEAU, Michel BOULAY |
Expositions |
Michel BOULAY, Jean-Claude BRUGES,
Jean-Marie DESSE |
Restauration de matériels |
Yvon COUTANT, Maurice GILBERT, Michel
VAISSIER |
Histoire |
Michel BOULAY |
Micro-informatique |
Claude GALLARD, Yvon COUTANT, Raymond
DUROURE, Daniel MAUSSION, Gérard PRAT, Michel RAIMBAULT, Georges
RAMAGET, Marcel ROUGER |
Avec pour délégués ou animateurs
F.E.B. FRANCHE - COMTÉ ALSACE en
2000 |
|
Délégation |
René BEURIER, Christian MARTINET |
Expositions et Restauration de matériels |
René BEURIER, Jean-Jacques HARDY |
Voyages - Loisirs |
Marie RUSTENHOLZ |
Avec pour délégués ou animateurs
F.E.B. ILE - DE – France en 2000 |
|
Archives Historiques |
Henri FÉLIX |
Communication, Délégation, Relation |
Michel GUICHARD |
F.E.B. Actualités |
Michel GUICHARD, Monique PETIT, Alain
LESSEUR |
Généalogie |
Jean VIDAL |
Gestion des adhérents |
Raymond REGLIER, Raymond DUPONT,
Huguette SAMAT |
Histoire |
François HOLVOET-VERMAUT |
Histoire des Systèmes |
Victor THEVENET |
Inventaire de la collection |
Jean-Claude CASSONNET |
Micro-informatique |
François AVILES, Gaston BELTRAME,
Jean-Marie CASADEVALL, Jacques GEYRES, Michel MILLOT |
Philatélie |
Jean RINGDET |
Recherche, Expositions, Restauration |
Jean-Louis GUÉDÉ, Norbert MAURAISIN,
François ARDOUIN |
Le Bureau
La composition du bureau :
Il m'a semblé plus intéressant de vous présenter la nouvelle
composition du bureau avec l’identité
de chacun, car un visage parle quelquefois plus qu'un simple nom.
Président de
la F.E.B. Þ |
|
Ü Alain s'occupe des relations avec
l'ensemble de la F.E.B. dans son mode de fonctionnement et de son
environnement en interne comme en externe. |
|
Alain
LESSEUR
|
|
|
Vice-Présidents
de la FEB. Ü François s'occupe aussi de l'animation du
club histoire. Michel Þ s'occupe
de la communication et des relations, mais aussi de la délégation province. |
|
François HOLVOET-VERMAUT |
|
Michel GUICHARD |
|
Ü Marcel trésorier général de la F.E.B.
s'occupe des relations avec notre partenaire Bull. Monique Þ trésorière
de la F.E.B. s'occupe des relations avec les banques et nous. |
|
Marcel COUTURIER |
|
Monique PETIT |
|
Ü André secrétaire général de la F.E.B.
s'occupe de l'animation qui gravite autour d'une association. Raymond Þ secrétaire
de la F.E.B. s'occupe des relations avec nos cotisants. |
|
André TAILLAT |
|
Raymond REGLIER |
|
Assesseurs
de la F.E.B. Ü Victor s'occupe de l'animation du club
histoire des systèmes. José Þ s'occupe
de missions ponctuelles avec les universités et les divers colloques. |
|
Victor THEVENET |
|
José BOURBOULON |
Michel
GUICHARD
Le Club Histoire vous raconte….
Mais qui donc a inventé
l’ordinateur?
Cet
ordinateur qui a envahi nos bureaux et nos domiciles, qui a bouleversé nos vies
et la bouleversera plus encore, d’où vient-il, qui l’a réellement inventé?
Etait-il inscrit comme un lointain objectif dans les pensées des visionnaires des siècles passés, où
s’est-il imposé au hasard des contingences, des besoins et des progrès
technologiques? Ces questions n’ont pas aujourd’hui de réponse et historiens et
spécialistes ne sont pas d’accord. Il nous a paru intéressant que la FEB mène
une réflexion sur ce sujet, sur lequel nous vous invitons tous à vous exprimer.
Dans ce but nous vous proposons de vous présenter dans chaque édition de FEB
actualités un papier sur le sujet, en particulier sur les acteurs les plus
importants.
Nous
nous contenterons pour aujourd’hui de vous présenter très rapidement les
grandes lignes de l’évolution qui a conduit à l’ordinateur.
L’ordinateur tel que nous l’entendons aujourd’hui descend de deux grandes disciplines très anciennes :
1.
le traitement de l’information sous toutes
ses formes (codage, mémorisation, opérations de types divers) et
2.
l’art d’enchaîner automatiquement des actions.
Quelques
étapes significatives de la première de ces disciplines:
-
L'écriture et les premiers chiffres (3000 av. J.-C.).
- La numération de position, attestée dés le début du 2ème millénaire avant J.-C. chez les savants babyloniens ( en base 60, avec seulement 2 signes différents, équivalents au 1 et au 10, les nombres dans chaque tranche étant notés additivement avec ces 2 signes) . Elle fut complétée par l'utilisation du zéro chez ces mêmes babyloniens à partir du 3ème siècle avant J.-C. Ces deux inventions sont capitales et, seules, elles ont permis de faire facilement les opérations arithmétiques:
-
Essayez donc de multiplier MDCLVII par
CCCXXVI !
Le
système que nous utilisons aujourd'hui (chiffres "arabes") est basé
sur ces deux principes. Il a été inventé aux Indes au 6ème siècle après J.-C. (
le zéro date du 9ème), introduit en occident par les Arabes et imposé vers l'an
1000 par le pape Sylvestre 2.
-
La numération binaire inventée par Francis Bacon(1561-1626) qui a permis d'utiliser
pour les calculs des dispositifs à 2 états.
-
L'Algèbre de Boole (1815-1864).
-
Ces progrès conceptuels ont permis des réalisations techniques:
-
Le boulier qui date du 5ème siècle avant J.-C., encore largement utilisé
aujourd'hui. Entre les mains d'un expert japonais il a battu une calculatrice
électronique américaine le 12 novembre 1945!
- La machine de Pascal.(1642). En fait précédée en 1623 par un nommé Schickard qui eut la malencontreuse idée de vivre en Allemagne pendant la Guerre de 30 ans! Le principe de cette machine a été utilisé dans de très nombreuses machines employées jusqu’à l’arrivée des semi-conducteurs.
Dans la seconde se classent les automates sous leurs différentes formes (Horloges de types divers, animaux artificiels, métier à tisser, etc. ), qui intègrent déjà la notion de programme:
-
Arbre à cames, inventé par les Grecs,
-
puis carton perforé mis au point par Bouchon et Falcon au 18ème siècle et
utilisé par Jacquard dans son métier à tisser qui apportera la révolution que
l'on sait dans l'industrie textile.
A partir du 19ème siècle travaux théoriques et réalisations techniques commencent à mêler ces deux notions:
|
-
« Machine de Turing » (1912-1954) : tout problème formulé en termes
d'algorithme peut être résolu par une suite d'opérations. |
- Travaux de
Wiener sur la commande et le contrôle des systèmes (Cybernétique),
- Théorie de
l'Information (Shannon-1949).
|
-
Mécanographie, première véritable industrie de traitement de l'information,
basée sur la carte perforée, inventée par H. Hollerith pour réaliser le
recensement de 1890 aux Etats-Unis,
et dans laquelle J. Powers et Fredrik Bull se sont particulièrement
illustrés. |
- Enfin, les calculateurs des années 1940, dont la plupart
ont été développés à des fins militaires:
|
- En Allemagne les calculateurs de Konrad Zuse, à relais mais se rapprochant des ordinateurs en ce sens que la succession des opérations était enregistrée sur une bande perforée (mais les données devaient être entrées à la main) |
- L’Angleterre a eu un rôle extrêmement important, mais peu
connu, ou plutôt connu depuis peu, car resté secret pendant 30 ans. Elle a en
effet mené un effort prodigieux pour décrypter sous la direction d’Allan Turing
entouré de nombreux ingénieurs, linguistes, mathématiciens, physiciens (près de
10000 personnes en tout) les messages de la Kriegsmarine qui s’employait à
couler les bateaux de ravitaillement des Etats Unis vers le Royaume Uni. Ainsi
a été construite une série de machines de plus en plus puissantes, qui ont
abouti aux fameux Colossus, et qui, brisant le cryptage des Enigma allemandes,
ont contribué à la victoire des alliés.
- Aux Etats Unis sont développés:
Des
matériels à relais (Machines de Stibitz travaillant en binaire, et ASCC de
Aiken, inspirée des travaux de Babbage et construite par IBM pour l’université
de Harvard qui la rebaptisa Harvard Mark 1).
Des
matériels à tubes à vide, infiniment plus rapides, en particulier l’ABC de John
Atanasoff et surtout la fameuse ENIAC, développée à la Moore School de
l'université de Pennsylvanie par Eckert et Mauchly.
|
Il est généralement admis que le premier ordinateur a été défini dans un texte de Von Neumann, résultat de ses discussions à la Moore School avec Eckert et Mauchly, pères de l'ENIAC, sur les insuffisances de cette machine. |
Ce texte, intitulé: "Première
esquisse d'un rapport sur l'EDVAC" a été publié le 30 juin 1945.
Les grandes nouveautés exprimées clairement dans ce rapport sont les suivantes:
-
Programmes, données et résultats sont enregistrés dans une mémoire propre à la
machine.
- Une unité de commande décode et fait exécuter les instructions du programme.
Ces
principes constituent " l'Architecture de Von Neumann" et sont encore
aujourd'hui à la base de la plupart des ordinateurs existants.
Ils
se sont répandus rapidement dans les milieux scientifiques et le premier
ordinateur qui a réellement fonctionné
sur ce principe semble avoir été le Mark 1 de l'université de Manchester, en
Angleterre, en Juin 1948 (ne pas confondre avec le Mark 1 de Harvard). L'équipe
qui l'a développé était dirigée par Max Newmann et Turing y participait.
Les
autres machines qui peuvent prétendre faire partie du peloton de tête des
ordinateurs sont, dans l'ordre où elles ont effectivement fonctionné:
·
Le BINAC , d'Eckert
et Mauchly, ancêtre des UNIVAC (Avril 1949)
·
L'EDSAC, de l'équipe
de Wilkes à l'université de Cambridge (Juin 1949)
·
L'IAS, développée par
Von Neumann lui même à Princetown (1952)
·
Et bien entendu,
l'EDVAC de l'équipe de la Moore School, également en 1952.
Et sans doute
d’autres, que vous ne manquerez pas de me signaler, si vous les connaissez.
François HOLVOET-VERMAUT
F.E.B.B.(Belgique – Luxembourg)
nous informe sur le relais.
Pourquoi des
nouveaux relais ?
Les premières tabulatrices BULL, depuis
1930 jusqu'aux alentours de 1950, furent équipées de relais électromagnétiques
de type "téléphone". Volumineux, gourmands en courant, leurs contacts
exposés aux poussières, difficiles à régler (rappelez-vous les cambreurs de
lames et la difficulté d'obtenir la fermeture ou l'ouverture simultanée de 6
contacts) ils avaient pour seul mérite d'exister industriellement. BULL les
adopta tout naturellement. Mais leurs inconvénients devenaient irritants et
finissaient par supplanter leurs avantages; aussi la mise à l'étude d'autre
types de relais fut décidée.
Ainsi naquit le PETIT RELAIS !
Ainsi nommé à cause de sa petite
taille (comparée à l'ancien relais, qui devint le Gros Relais), il se
présentait sous forme de boite rectangulaire, entièrement fermée, d'ou
émergeaient 5 broches à une extrémité. D'une tension de travail de 48 V
continu, il demandait peu de puissance pour être activé. 2 contacts en argent
sur un seul support mobile (la palette) se mouvaient entre des contacts fixes
en argent également, repos et travail. L'ensemble, monté sur un support en
matière isolante, s'enfichait sur un socle en bakélite muni de cosses dans
lesquelles se glissaient par simple friction les 5 broches du relais
(alimentation de la bobine, contacts Repos, Médian, Travail). Le relais était
protégé par un boîtier en aluminium de dimensions modestes, muni d'un bouton
supérieur permettant une préhension aisée. Une bague plastique entourait le
capot pour éviter les courts-circuits accidentels, le boîtier étant relié
électriquement au contact médian.
Le remplacement d'un relais par
un autre se faisait simplement en enlevant le relais de son support par
traction et en le remplaçant par un autre. Finies les déconnexions et
reconnexions de fils (parfois multiples) souples, mais aussi rigides, et qui
cassaient toujours à ras des cosses.
Les premiers Petits Relais remplacèrent progressivement les anciens gros relais (type téléphone) en conservant le câblage initial. Les nouveaux relais étaient enfichés sur un support en bakélite de même encombrement qu'un gros relais. A l'arrière, des fiches mâles permettaient la connexion avec les cosses du câblage existant, prévu pour les anciens relais.
La sortie d'une nouvelle tabulatrice,
la BS-PR (pour Petits Relais), permit l'implantation en "pavés". Le
câblage, étudié en conséquence, simplifia la vie des techniciens en
facilitant grandement le dépannage. Un des avantages du Petit Relais
était sa vitesse, permettant de meilleures performances. Mais, revers de la
médaille, certains "programmes", en fait les tableaux de
connexions, durent être modifiés. Ils
profitaient justement de la "lenteur" des gros relais pour tester
les doubles perforations intempestives dans les cartes mécanographiques. |
Un Petit Relais ne disposait que d'UN SEUL contact
alternatif, mais pour les circuits exigeant plusieurs contacts, il suffisait
d'utiliser plusieurs Petits Relais reliés à la même commande, et le tour était
joué.
Deux types de Petits Relais existaient :
-
lents ou rapides,
La
consommation de courant était de 18 mA et 30 mA. Pour les différencier, le
bouton du capot en aluminium était soit hexagonal, soit cylindrique
moleté. Pour des circuits où le courant
à contrôler atteignait de 2 à 5 ampères, un petit relais équipé de contacts en
Tungstène fut construit.
Son repérage
:
-
la couleur VERTE du bouton.
Rapidement, pour des questions de coût et de facilité de
fabrication, les boutons usinés furent remplacés par des boutons emboutis, au
dessus plat ou sphérique. La différenciation des deux types de relais était
sauvegardée à un coût de production moindre.
La sortie de la SERIE 300 en 1960 obligea BULL à faire
évoluer le Petit Relais :
-
la vitesse de travail
doublée, de 150 t/m pour la tabulatrice à 300 t/m pour la SERIE 300, exigeait
une plus grande vitesse de travail des relais (de 3 à 8 millisecondes).
En même temps, BULL remédia à un défaut des premiers petits
relais: le collage. Car, si par une connexion pas très catholique au tableau de
connexion, le relais était coupé alors que ses contacts étaient sous tension,
ceux-ci pouvaient se souder, d'où panne parfois difficile à détecter. Aussi les
nouveaux Petits Relais furent dotés d'une palette sur laquelle les contacts
étaient inclinés à 45' Lors de la fermeture et de l'ouverture des contacts, un
léger glissement se produisait, diminuant le risque de collage. Pour les
reconnaître, les nouveaux relais furent équipés d'une bague plastique ROUGE.
Ils prirent le nom de TYPE D, tandis que les anciens petits relais devinrent
les TYPE A.
Avec l'évolution des matériels, d'autres besoins se firent
jour : ainsi naquirent les relais d'intensité (utilisés sur les Peler/pelerod)
d'une tension nominale de 4 v., les relais 24 v. et 12 v. La différenciation se
faisait par la couleur du capot: ROUGE pour le 4 v., DORE pour le 24 v., MAUVE
pour le 12 v., GRIS ALUMINIUM pour le 48 v. De plus, dans un souci
d'uniformisation, les autres matériels utilisés sur les panneaux de connexion
(cellules, condensateurs), furent carrossés dans le style des petits relais. Et
toujours, les capots faisaient la différence.
En 1970, la fusion avec Honeywell obligea à se conformer aux
normes de sécurité américaines, plus contraignantes, les bagues vertes ou
rouges durent recouvrir entièrement le capot du relais, ne laissant libre que
le dessus.
L'évolution de la technique et surtout I'implication de plus
en plus grande de l'électronique dans ce qui était au départ du matériel
électromécanique pur, sonna la mort du Petit Relais dans sa
forme bien connue de tous.
Note: La fabrication
des petits relais débuta à Paris en 1951. En 1953, passage à la fabrication industrielle
à Vendôme (25 millions de relais produits) En 1964, transfert de la production
à Angers (en 1968, 120 personnes produisaient 170.000 unités par mois, 6 minutes pour fabrication et réglage,
garantie 250 millions de manoeuvres sans défaillance.). En juillet 1966,
fabrication également à Belfort, pour l'équipement de la perforatrice P 112.
La fabrication se termina à Angers le 31 décembre 1971.
Dans ses trois
usines, Bull en avait produit un total de 42 millions d'unités.
Gilbert NATAN
Les Archives Historiques nous présentent : Archives de
Jean-Pierre Brulé.
Aux historiens
passés, présents et futurs…
Non, vous n'y découvrirez pas de
secrets d'Etat et pas d'histoires croustillantes (ce n'est pas le style du
personnage). Et pourtant, quelle période passionnante que celle de l'histoire
du groupe de 1969 à 1981!
|
De la fin de l'histoire d'amour avec
GE à la nationalisation en passant par le 'partenariat' avec HIS et la fusion
avec CII, que d'évènements ont marqué l'informatique Française! Après quelques cent journées de
travail assidu (réparties sur trois ans quand même) nous sommes au bout de
nos peines et contemplons avec une certaine fierté les 180 boîtes d'archives
qui constituent le «fonds Brulé». Il est intégralement trié et saisi en
fichiers Excel. Il se compose en réalité de deux fonds correspondant à deux
périodes de la vie professionnelle de Jean Pierre Brulé; une période où il
exerçait les fonctions de directeur marketing (HIST DGE 08 1969-1970) et
celle où il exerçait les fonctions de PDG (HIST DGE 011 1970-1980). |
La description des fonds utilise
65 descripteurs (mots clés) qui couvrent 672 dossiers répertoriés.
Sans entrer dans les détails, on
peut dire que 90% du contenu des dossiers sont relatifs à une dizaine de
descripteurs dans les domaines suivants:
1.
30% des dossiers
concernent la gestion interne d'HIS;
2.
30% des dossiers
concernent les relations de HIS avec CHB puis CIIHB;
3.
30% concernent la
gestion interne de BGE, de CHB, puis de CIIHB; ainsi que la fusion CII/HB et
les relations avec les Pouvoirs Publics.
Cette répartition est le reflet
des préoccupations principales de JPB durant cette période. La majorité du
fonds se trouve actuellement au sous-sol du bâtiment 43 à Louveciennes. Il
devrait être regroupé à Bobigny sous peu. A partir de ce moment sa consultation
sera possible.
Nous espérons avoir le plaisir de
vous accueillir et de vous guider dans votre navigation à travers les
descripteurs.
Donc à bientôt à Bobigny.
Marc EVRARD, Henri FELIX
Philathélie – Info
La philatélie est une passion mais elle ne s’arrête pas à boucher les cases d’un album, histoire d’en avoir le plus possible. On peut faire toutes sortes de collections philatéliques: animaux, fleurs, monuments, sports, grands hommes, etc.
La philatélie et la géographie
font souvent bon ménage, mais saviez vous qu’il existe un moyen de connaître
les communes françaises grâce à la philatélie.
En 1852,soit 3 ans après le premier timbre français, l’adminis-tration décide de remplacer les grilles anonymes, dont on ne peut savoir où elles ont été apposées, par la mise en service de timbres oblitérants à chiffres. Une première nomenclature dite des
“ PETITS CHIFFRES ” classait tous les bureaux de France et d’Algérie
par ordre alphabétique et leur
attribuait un |
|
numéro
suivant cet ordre. Le premier numéro représente la ville
d’ABBEVILLE (N° 1), le dernier numéro correspond à la ville de TLEMCEN (N°
3739) en Algérie. La grille est donc remplacée par un
losange de points portant en son centre le numéro propre à chaque bureau
permettant ainsi de reconnaître l’origine des lettres et de vérifier
l’oblitération. |
Mais les``PETITS CHIFFRES’’ se
lisent mal, mauvaises oblitérations où encrassement.
En 1862 la taille des chiffres fut
donc augmentée et une deuxième nomenclature dite des``GROS CHIFFRES’’ fut
crée dans l’ordre alphabétique avec les bureaux d’Algérie et du Levant nettement
séparés dans la série des 5000. |
|
Au fur et à mesure des créations l’on
donna aux nouveaux bureaux un numéro à la suite, en sautant la série des
5000, réservée à l’Algérie et au Levant. Le dernier numéro français, le
6449,fut attribué à MOUSSEY (Vosges). |
Mais en 1871, les numéros des
communes cédées à l’ALLEMAGNE, suite à la défaite, devinrent donc disponibles
et furent attribuées dès 1873, et peu à peu, jusqu’en 1876 à des bureaux
nouvellement crées.
En mars 1876 les timbres à
chiffres furent remplacés comme timbres oblitérants par les timbres à date en
utilisation dans les bureaux.
Jean RINGDET
Un message de l'ACS, l'Association des Retraités et des Préretraités du Groupe Bull
Lorsque Michel Guichard m'a demandé de réfléchir à un article à faire
paraître dans “F.E.B. actualités”, j'ai accepté immédiatement. Ce devait être
la possibilité d’atteindre un peu plus le monde des retraités de Bull et ainsi
de pouvoir sensibiliser des fidèles de la F.E.B. qui n’ont pas encore rejoint
l’ACS jusqu'à présent.
L'ACS est une “association soeur” de la F.E.B. dont elle est aussi une
voisine et les relations entretenues entre les uns et les autres sont
cordiales. Afin d’utiliser au mieux cet espace, j’ai pensé utile de rappeler
des éléments “forts” de l’ACS, afin que ceux qui l’ont ignorée jusqu’à présent
ou ceux qui s’en seraient détachés réfléchissent à l'intérêt qu’il y a à nous
rejoindre.
Une déjà longue histoire
L’ACS, créée en 1982, atteindra cette année sa “majorité”. Elle est née
dans un environnement difficile. Il s’agissait de gérer au mieux les intérêts
collectifs et particuliers des personnes touchées par les plans sociaux chez
Bull. Des hommes de caractère entreprirent cette construction, ne ménageant ni
leur talent, ni leur temps. L’ACS fut créée et, comme cela arrive chez les
humains, l’Association, confrontée à des problèmes de grande importance pour
l’avenir de ses adhérents, devint rapidement “mature”. De nombreux pionniers
nous ont définitivement quittés. D’autres, sur la brèche depuis de nombreuses
années, se relèvent pour souffler un peu. Quelques-uns sont toujours actifs et attestent
qu’il n’y a pas d’âge pour défendre ses convictions.
Des adhérents partout, ou presque
Depuis
cette époque, le nombre des adhésions n’a cessé de croître et l’ACS compte près
de 2850 adhérents, répartis à 56 % en Île-de-France et donc 44 % en province.
Il faut souligner que nous comptons parmi les adhérents quelques étrangers qui
ont rejoint leur pays d'origine mais qui restent néanmoins très fidèles et
participent parfois à nos réunions. Les provinciaux sont rattachés à des Délégations
régionales, au nombre de 14, ce qui permet à presque chacun d’être proche d’un
pôle d’information, de support et d’animation. Plusieurs animateurs régionaux
sont également des acteurs effectifs dans les organismes départementaux en
charge des questions liées à la retraite et aux personnes âgées, en général. Il
faudrait cependant faire encore mieux dans ce domaine.
Le 30 mars,
350 adhérents venus de toute la France ont participé au XVIIe Forum.
Souvent,
les animateurs sont également actifs dans les représentations régionales de
l’UFR et de la FNAR, qui sont les Fédérations de retraités auxquelles d'ACS est
affiliée, de même que des bénévoles franciliens sont acteurs dans les
structures actives de ces Fédérations. Grâce à cela, nos représentants tissent
des relations suivies avec des “associations amies”, comme les Anciens de BP,
de Rhône-Poulenc, de Péchiney, du C.E.A., etc.
Ceci met en évidence l’intérêt qu’il y a, dans les régions, d’être
impliqué dans les structures qui débattent de notre futur et de celui de ceux
qui nous succéderont, et préparent les propositions soumises aux Pouvoirs
Publics et, en général, aux acteurs de la vie politico-économique. Ceci
représente le côté souvent austère de la défense de nos droits et de nos
intérêts. La Région offre également, des opportunités de rencontres lors des
assemblées régionales et lors de sorties (visites ou voyages), ainsi qu’à
l’occasion de conférences dont la plupart, animées par des adhérents de l’ACS,
font partie d’un catalogue établi en centralisé par la Commission ACS des
Ronds-Points de l’Information (RPI) de Massy.
Une tâche importante qui nécessite
du monde.
Les activités de l’ACS, outre les tâches inhérentes à toute association
(réunions du Conseil d’Administration, de la Commission Exécutive, du Bureau,
charge administrative liée aux relations
avec
l’extérieur) se réalisent dans différentes commissions et groupes d’activité.
RETRAITE ET COUVERTURE SOCIALE.
C’est la clé de voûte de l’ACS. Cette commission offre un lien permanent
à tous les adhérents, ou futurs adhérents, en répondant directement
(rencontres, messages téléphonés ou fax, articles dans LA LETTRE ) aux
questions posées concernant les droits, les procédures et circuits à utiliser.
Elle aide à la reconstitution des carrières, base du montant des pensions.
RONDS-POINTS de l’INFO.
Ce sont des conférences. Elles sont animées par ceux qui ont des idées
ou des connaissances à transmettre sur des sujets extrêmement divers puisque
cela va du Patrimoine Immobilier au Vin en passant par la Bourse ou le Paris
Historique. Un catalogue dense est
proposé en permanence. Il est renouvelé au gré de la fréquentation ou des idées
nouvelles. Les conférences sont destinées aux adhérents, mais aussi à celles de
leurs relations que cela intéresse, de même qu’à des groupes organisés qui
souhaitent en profiter (autres associations par exemple).
ACTION SOCIALE.
En liaison avec l’Institut F.R. Bull et le Groupe Bull, l’ACS apporte
son concours à des réalisations destinées à aider les malvoyants et les
handicapés.
VOYAGES et LOISIRS CULTURELS.
Quelques personnes qui ont la maladie de la bougeotte et qui veulent en
contaminer un plus grand nombre, organisent avec beaucoup de succès, des
visites ou des sorties généralement limitées à la journée ainsi que des voyages
de plusieurs jours. Visites et sorties allient toujours découverte et
convivialité.
LA LETTRE DE L’ACS.
C’est le document d’information destiné aux adhérents et réalisé en
partie au moyen d’articles que des adhérents ont préparé. LA LETTRE paraît
généralement 4 fois par an et couvre des domaines aussi divers que les risques
de perte du pouvoir d’achat des retraités, les nouvelles du Groupe Bull,
l’expression de points de vue dans le cadre d’une “tribune libre” ou encore le
compte rendu succinct d’une sortie particulièrement plaisante ou d’une journée de retrouvailles.
INFORMATIQUE et FICHIER des ADHÉRENTS.
Une équipe, à la pointe de la technique,
veille sur les performances et le comportement de l’outil informatique de l’ACS
et en particulier sur celui qui gère notre grande famille. Que ceux qui
hésitent à nous rejoindre par manque d’expérience sachent que le Club
Informatique de la F.E.B. peut les aider à combler cette lacune.
LOGISTIQUE - SECRÉTARIAT - COMMUNICATION.
Il n’est nul besoin de s’étendre
sur ces trois domaines qui s’expliquent d’eux-mêmes. C’est en s’appuyant sur
eux que les autres structures de l’ACS veillent à donner le meilleur
d’elles-mêmes.
N'hésitez pas à participer
Ainsi que vous pouvez l’imaginer, tant dans les Délégations régionales
qu’au siège de l’ACS, des bénévoles s’activent, certains le mardi, d’autres le
mardi et le jeudi, d’autres encore plus souvent. Leur volonté est de "
faire tourner" l'ACS dans l'intérêt de tous. Si vous pensez être en mesure
de pouvoir leur apporter un soutien effectif, prenez contact avec l'ACS en
passant nous voir ou en téléphonant.
Depuis sa création, l’ACS a toujours pu être hébergée dans des locaux
mis à sa disposition par Bull, d’abord à Gambetta, puis à Feydeau, ensuite à
Bobigny avant de rejoindre Saint-Ouen et finalement Massy. Cela ne va pas sans
infliger des changements dans les habitudes mais doit pouvoir s’appliquer dans
les deux sens, à savoir par exemple, que l’implantation récente à Massy devrait
provoquer un afflux relatif de personnes résidant en banlieue sud et que
l’implantation précédente à Saint-Ouen avait rebutées. Il est toujours possible
de réviser son jugement.
Nos coordonnées : ACS Bull
2,
rue Galvani 91343 MASSY Cedex
Tél.
: 01.69.93.90.07 et fax : 01.69.93.70.94.
Sur demande, nous pouvons communiquer la liste de nos Délégués
régionaux.
Je remercie bien vivement la F.E.B., et en particulier Michel GUICHARD,
de nous avoir ouvert ses colonnes. Je lui serais très reconnaissant si cette
opportunité sensibilisait quelques "anciens" et les engageaient à
nous rejoindre. Nous lui réserverons toujours le meilleur accueil pour publier
dans LA LETTRE DE L'ACS les articles qu'il souhaite y voir figurer. Comme nous,
il a besoin, de "toucher le plus grand nombre" afin d'intéresser le
maximum d'anciens de Bull et de les informer sur les manifestations organisées
par la F.E.B.
Christian LEBECQ
Généalogie.
Généalogistes ou non, nous sommes parfois en présence de photos difficilement identifiables et leur ancienneté en particulier est souvent une énigme.
Comment dater
une photographie ancienne ?
1.
1855-1870: carton
blanc, très mince (0,4 mm), coins carrés, caractères d'imprimerie très petits
au dos.
2.
1871-1885: carton
blanc, plus épais (0,6 mm), coins arrondis, filet encadrant la photo proprement
dite, de type bombé en général. Au dos,
caractères d'imprimerie plus grands.
Parfois des dessins et de la couleur.
3.
1885-1900 : carton
teinté très épais avec tranche dorée et signature du photographe en bas à
gauche (de 1885 à 1893).
4.
A partir de 1900 :
les cartonnages sont en couleur, le ton est pastel (bleu très léger) et la
photo d'art fait son apparition.
5.
D'après M
Pierre REDOUTE, Nos Ancêtres et Nous.
Jean
VIDAL
BELFORT
présente : son voyage et une très vieille note de service.
|
Organisé par le groupe voyages
loisirs de Belfort circuit d'une semaine en TUNISIE du 11 au 18 mars 2000. "Toute l'IFRIQIYA jusqu'à
TRIPOLI se compose de vastes plaines" (écrivait Ibm Khaldoun, historien
du XIVe). En Tunisie, les massifs montagneux, caractéristisques de l'Afrique
du Nord, laissaient place à de vastes plaines. Seul subsiste du S/O au N/E,
la dorsale de l'Atlas Tellien dont les sommets arrondis sont couverts de
forets (Jebel Châambi 1554metres). Le contraste le plus frappant, la
température : 20° et plus sous le soleil contre 6° en France, le retour n'en
est que plus dur après une agréable semaine de vacances. Les points marquants de ce circuit sont la
visite de Kairoen avec ses mosquées, le mausolée de St homme Abu Zemaa, le
bassin des Aghlabides et bien sur une fabrique de tapis. Tozeur et son oasis,
son parc zoologique et le musée Dar Chrarer. Puis le Chott El Jerid , grande
étendue d'eau salée de plus de 5000 m2. La rituelle balade à dos de chameau.
Puis Monastir, Tunis, Carthage avec les thermes d'Antonin et retour sur
Hammamet pour le vol vers Mulhouse. |
Marie RUSTENHOLZ
Christian Martinet vient de retrouver une très vieille note
de G.Chambriard concernant "le démarrage de l'usine de Belfort".
Nous vous la présentons comme l’originale, c’est à dire avec
tous les défauts d’un papier datant du 11 février 1960 sous la référence de
note de service N° 1083.
Rappel des prochaines
Expositions (F.E.B.).
Si vous êtes passionné, si vous voulez faire
revivre d'anciennes machines, rejoignez-nous, ou contactez-nous? Mais tout
simplement à la Fédération des Équipes Bull, 2 rue Galvani 91343 Massy Cedex,
Tél / Fax : 01.69.93.90.40 avec répondeur téléphonique, et accueil le
mardi, ou sur rendez-vous. |
Rappel des Expositions
réalisées par F.E.B.en 2000.
|
«Les Clayes-sous-Bois» : L’informatique des
années 50, chez Bull, rue Jean Jaurès, entrée N° 3, bâtiment F5, 78340 LES
CLAYES-SOUS-BOIS du 27 mars au 7 avril 2000 avec présence du lundi au
vendredi. |
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Des vitrines
permanentes d’exposition de matériels ou de documentations, chez Bull, rue
Jean Jaurès, entrée N° 3, 78340 LES CLAYES-SOUS-BOIS, tous les jours du lundi
au vendredi au niveau du bâtiment F5. |
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«Futuroscope» : Des machines d’un autre temps, pour La Fédération de la Métallurgie,
au Futuroscope 86360 Chasseneuil-du-Poitou à Poitiers, du 3 au 7 avril 2000. |
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«Stade de France» : Animation et projection photographique par la F.E.B. pour le
cinquantenaire du Club des Anciens, au Stade de France, 93200
Seine-Saint-Denis, le 3 juin 2000. |
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Les EXPOSANTS & Michel
GUICHARD
Retrouvez les échos de la F.E.B.
Le forum du Club Micro
Ce forum a
beaucoup de succès et l'échange d'information entre membres du Club sont
constant. Dès qu'un membre pose une question ou un problème technique, les
propositions de solutions fusent immédiatement de toutes parts.
Les
personnes qui étaient réticentes à la communication par lettre n'hésitent pas à
communiquer par Internet à travers le forum.
François AVILES
Le Club
VOILA une boîte à lettre d'échanges croisés
Depuis novembre 1999, sous l'impulsion de
J.Bellec, un "forum" destiné au Club Micro a été créé sur Internet en
utilisant l'adresse électronique :
|
Le Club
Voilà a rencontré des problèmes. Il a été créé en Avril 99, à partir d'un
contrat exclusif entre France Télécom et eGroups (start-up Californienne
spécialiste de la gestion des listes de diffusion). Au début
de l'année le Club Voilà avait réussi à réunir 250 000 membres sur 10 000
listes, mais avait fait l'erreur de laisser l'hébergement des listes chez
eGroups. Egroups
de son côté, fusionne avec son concurrent ONElist avec une nouvelle stratégie
de développement international incompatible avec le contrat d'exclusivité
avec France Télécom. Après 2
mois de négociations sur fond de chantage à propos des listes conservées par
eGroups, la rupture du contrat intervient le 3 avril 2000. Aussitôt, eGroups
tente de conserver les administrateurs de listes. De son côté le Club Voilà
avec l'aide de l'Université de Rennes finit par remettre en route le Club
Voilà avec un certain nombre de dysfonctionnements. Le Club Micro s'est
définitivement déconnecté de eGroups et reste avec le Club Voilà. François AVILES |
Numéris Itoo de France Télécom (par J. Christ).
On peut acquérir auprès de France Télécom
l'abonnement "Numéris Itoo" permettant le raccordement de 3 lignes téléphoniques
pour un coût mensuel de 169 F. Le matériel installé est un boîtier
"Numéris Duo" (24x18x6) comprenant 2 accès analogiques (téléphone et
Fax) et 1 accès numérique (Internet). Pour ceux qui n'ont ni le câble, ni
l'ADSL la liaison numérique établit une liaison rapide à 64 kbit/s vers
Internet. La connexion RNIS du PC est réalisée par une carte coûtant 845 F. et
son logiciel permet une émulation Fax et Minitel. La connexion numérique
bénéficie d'une réduction de 40 % sur le tarif heures creuses.
Utilisation pratique de Paint Shop Pro Version 5 (par G.
Beltrame).
Paint Shop
Pro est un logiciel de traitement d'image largement diffusé, de niveau
professionnel et qui ne coûte que 1 000 F. comparé aux 5 000 F. pour le
logiciel professionnel Adobe Photoshop.
Les
nouveautés de la version 5 sont avant toute la décomposition d'images en
couches superposées indépendantes avec des outils de cadrage et de déplacement
ainsi que des conversions multiples en d'autres formats d'images. L'outil de
capture d'écran est très apprécié et surtout pratique pour la réalisation
d'exposés. La version 6 existe déjà mais c'est la version 5 qui est installée à
l'Atelier. Les habitués du mercredi utilisent régulièrement ce logiciel pour
les retouches de photos de famille.
Rénover son PC (par J.
Geyres).
J.Geyres
nous fait profiter de son expérience sur les évolutions des éléments principaux
d'un PC nous permettant d'effectuer une mise à jour de notre matériel pour des
prix raisonnables. Cet exposé ne concerne pas les PC portables. Le choix
initial est celui du processeur (sachant que leur prix varie d'un facteur
allant de 3 à 5 en 10 mois) et du fournisseur (Intel, AMD …) Car ce choix
conditionne le support du processeur : slot one, socket 7,… et par conséquent
conditionne le choix du type de carte mère. Pour cette dernière, il faut au minimum
4 connecteurs PCI et un ISA. Les marques de cartes mère conseillées sont :
Abit, MSI et ASUS avec les Chips sets Via Apollo et Ali Aladin concurrents directs
des chips Intel.
Les
boîtiers AT sont des minitours sans vis silencieux, avec une ventilation
efficace et permettant une extraction facile de la carte mère et des disques
durs.
Pour les
mémoires, J. Geyres conseille de privilégier les SDRAM à 133 Mhz au lieu des
100 Mhz pour un prix supplémentaire faible et assurant une plus grande
pérennité. J.Geyres propose 4 configurations pratiques de mise à jour avec des
prix allant de 1 000 F. à 2 000 F. et utilisant des processeurs de 500 Mhz à
600 Mhz.
Partage d'Internet sur un réseau local (par F.
Aviles)
Le réseau doit d'abord être installé puis il faut choisir le poste sur
lequel sera connecté le modem (téléphone ou câble), les autres postes seront
les postes clients.
On peut utiliser un shareware comme "Avirt Gateway" mais cela
n'est plus nécessaire avec Windows 98 Deuxième édition installé sur le serveur.
Le partage de la connexion Internet est
décrit dans le manuel "Mise en route" livré avec Windows 98 page 99
et 100. Il suffit d'aller dans le panneau de configuration, dans l'Installation
de Windows, puis dans les outils Internet et activer le partage de la connexion
Internet. Dans les postes clients, dans le panneau de configuration il faut
dans le réseau, installer le protocole TCP/IP et cocher l'obtention automatique
d'une adresse IP. Il faut ensuite aller dans l'option Internet et démarrer
l'assistant de connexion. Cette installation a été effectuée sur le réseau de
l'Atelier du Club Micro.
|
Le Virus "I Love You" (par F.
Aviles) Ce virus a été créé en mars aux Philippines et détecté fin avril à
Hong Kong, il se répand le jeudi 4 mai en Asie et en Europe, sous forme d'un
e-mail ayant comme pièce jointe : LOVE-LETTER-FOR-YOU. Son
fichier attaché contient un script Visual Basic, et un double clic envoie le
ver aux adresses du carnet d'adresses. Le virus se duplique sur des fichiers
ayant l'extension jpg, mp3, vbs, vbe, js, jse, css, wsh, sct, hta, mp2 puis
il tente de se connecter sur un site Internet. On a pu
constater que la réaction du monde Internet a été remarquable et immédiate et
dès le 5 mai de nombreux antivirus ont été proposés : Norton Antivirus, Mc
Affee VBS/LoveLetter Virus Patch, Trend Micro, MAILsweeper, Antivirus Viguard
de Tegam AntiLove 1.0 J.Bellec
nous a conseillé l'utilisation de Eudora à la place de Microsoft Outlook. |
Signature électronique (par
M.Millot).
M.Millot
nous a signalé un texte de loi publié sur le Journal Officiel qui la légalise.
Encore un grand merci à François Avilés pour tous les résumés qu’il me
fait parvenir.
Michel GUICHARD
Il était une
fois en SYRIE, en JORDANIE, mais aussi au LIBAN.
|
Nous, 33 membres de l' ACS, étions
partis d'Orly le 18 avril 2000, pour un voyage de deux semaines dans ces pays
insolites où l'on trouve tant de témoins des origines de notre civilisation.
En quelque sorte c'était un peu un saut dans notre passé ... Tout d'abord, sur le plan
relationnel, notre groupe était parfait, bonne entente, contacts amicaux,
bonne humeur, ponctualité de tous ... rien à redire. Ce point est déjà en soi
un gage de réussite, car nous avons évité le traditionnel « enquiquineur de
service » que l'on trouve dans presque tous les groupes de ce type. Merci à
tous et à chacun en particulier. Mais ce « groupe parfait » ne pouvait
être satisfait que si l'organisation du voyage était à la hauteur, et là ce
fut le cas sans aucun doute. Nous savions tous que notre ami Bernard Le Govic
avait, avant le départ, déployé des montagnes de précautions depuis Massy,
nous l'avions vu depuis des semaines passer toutes les conditions de ce
voyage au filtre ... mais la réalisation ne correspond pas toujours aux
meilleurs plans ! Là, le facteur chance doit confirmer les prévisions, car il
peut y avoir des impondérables. Eh bien, pour nous, la chance fut aussi de la
partie, à la satisfaction de tous. Tout d'abord, l'hôtellerie fut de
très bonne qualité dans l'ensemble, aussi bien sur le plan des chambres et
sanitaires que sur celui de la nourriture. De très beaux buffets nous
accueillaient, même si la nourriture était toujours un peu la même ; c'est la
région qui veut cela. Un petit bémol toutefois à Palmyre où l'hôtel était un
peu sommaire, mais il faut |
dire que le coin était pour le moins perdu. En fait, nous
sommes restés que très peu de temps dans cet hôtel « Sands », et nous y avons
finalement bien dormi.
Mais, avant tout, la qualité des guides est un facteur
majeur dans la réussite d'un tel voyage. Nous avons été bien servis de ce côté
là. Tout d'abord Nabil, le Syrien, avait une compétence indéfectible sur
l'histoire de son pays, et, même s'il mangeait beaucoup ses mots, il était
finalement très compréhensible, Son sens du service (le change, les fournitures
diverses) était un plus très appréciable. Merci à Nabil. Dans un style très
différent, notre Jordanien Ali, nous apparut au début plus professeur que
guide, mais après quelques jours on devait constater que ce professeur nous
guidait fort bien. Il possédait parfaitement notre langue, et gagnait vraiment
à être connu. Donc, merci aussi à Ali. Quant à notre guide, lors de l'escapade
au Liban, elle fut également très bonne, érudite, et ... prosélyte islamiste
ardente.
Que dire de plus sur ce voyage ? Nous étions tous très
satisfaits, mais on ne peut pas passer sous silence « notre petit bide », il en
faut bien un, la soirée d'Aqaba au « Blue Lagoon ». Rien à manger, ou presque,
et une musique d'ambiance européenne digne des lieux les plus médiocres. Mais
il faut en rire, ce n'était rien par rapport à la réussite d'ensemble de notre
périple.
S'il faut conclure, et il le faut, bravo aux organisateurs
et surtout un grand merci.
Alain LESSEUR
L'ESPRIT DE BULL, quelques anecdotes, recueillies par Alain
LESSEUR.
Les anecdotes et historiettes ci-après ne prétendent qu'à
rappeler l'esprit et l'atmosphère de " la Compagnie".
(Suite des
numéros précédents)
|
13) 1945 : On doit se
rappeler les “ tests psychotechniques ” très typés de l'après guerre. En
effet, en 1945, à l'âge de 19 ans, notre ami Claude Leblanc, convoqué suite à
une lettre envoyée deux mois auparavant et presque oubliée, se présente au 92
bis Avenue Gambetta, au fond d'une impasse, où il est reçu par le “patron” du
“ Service Ville ”. Ce monsieur s'adresse à lui : “Qu'est-ce que tu veux
petit?”. CL :
Monsieur, je me présente suite à votre convocation ... Le patron :
Qu'est-ce que tu sais faire ? CL:
Monsieur, j'ai mon diplôme de l'école Diderot, Le patron :
Autrement dit tu ne sais rien faire, connais-tu la Loi d'Ohm? CL : Oui
monsieur, U = RI, Le patron :
Ca c'est bien c'est la seule formule utile dans la vie, mais qu'est-ce que tu
voudrais faire ? CL : J'ai
entendu parler d'entretien de machines chez les clients, Le patron :
Mais tu vas te faire violer 1 (il faut se rappeler ici le “ climat ” des
ateliers de perforation de cartes) , CL : Je
ferai attention, Monsieur ... Le patron :
C'est bien, tu commences lundi matin à 8 heures. 14) 1980 Un bulliste
parisien revient dans son bureau et trouve un message de sa secrétaire “
Rappelez, s.v.p., Monsieur Poujolanis”. Notre ami
prend son téléphone et appelle BULL ATHÈNES, où l'on cherche sans succès le
correspondant recherché. Enquête faite, il fallait rappeler Monsieur Pujol à
Nice. 15) 1957 : Monsieur
François Roland, notre doyen, avait coutume de dire que les clients étaient
d'une exigence inouïe et que bientôt il demanderaient aux machines de jouer
aussi La Marseillaise. Or, il se
fait que sur le Gamma Tambour de l'époque un amplificateur de rythmes était
utilisé par la maintenance pour diagnostiquer des problèmes éventuels. Des
“petits futés” avaient alors utilisé cette possibilité pour programmer des
rythmes restituant des airs de musique. Après “Au clair de la lune” ou autres
morceaux choisis, on en arriva à La Marseillaise. C'est alors
que le regretté Maurice Grange dit à son patron “Monsieur, ça y est, la machine
du CNCE joue La Marseillaise”. Monsieur
Roland, incrédule prévint : “Maurice, si tu te moques de moi, je te botte les
fesses”. Mais
Monsieur Roland dût se rendre à l'évidence, la machine avait devancé les
désirs des clients ... 16) 1983 : Pendant la période héroïque du micro-packaging, les circuits imprimés étaient protégés, pendant le stockage ou le transport, par des valises du genre attaché-case. Nos amis américains, qui faisaient de fréquents déplacements à Paris, avaient découvert que cinq bouteilles de vin tenaient tête-bêche dans ces valises, avec une protection parfaite. Quel outil pour leur contrebande personnelle! Mais cette découverte entraîna de suite une plus forte consommation de valises que de plaques à circuits imprimés. Perplexes, les responsables de la logistique, devant prendre en compte le phénomène, inventèrent un poste comptable baptisé : “évaporation des valises”, et le problème fut ainsi réglé. |
|
|
Alain LESSEUR
L’été arrive et nous change la vie.
Tout
le monde parle de voyages, de changement d'air, la F.E.B. ne manque pas de vous
souhaiter de Très BONNES VACANCES pour VOUS et vos FAMILLES.
Nous
sommes toujours très heureux de nous retrouver à la F.E.B. et aussi
d'accueillir tous ceux qui ont envie de venir nous rejoindre.
Au
revoir et en septembre.
Michel GUICHARD
La Fédération des Équipes Bull est une
association (loi de 1901) regroupant les amis de Bull dans des Clubs
d’activités culturelles.
Présidents d’Honneur : Bernard Capitant (U) , Dominique Pagel , Victor
Thevenet (fondateur) .
Président : Alain Lesseur
.
Vice-Présidents : François
Holvoet-Vermaut , Michel Guichard .
Secrétaire Général : André Taillat
. Secrétaire : Raymond Réglier .
Trésorier Général : Marcel Couturier . Trésorier : Monique Petit .
Assesseurs : Victor Thevenet, José
Bourboulon.
Bureaux : 2, rue Galvani 91343 MASSY CEDEX e-mail : andre.taillat@BULL.NET
Tél. /
Fax : 01.69.93.90.40 site web : http://www.feb-histoire.com
Permanence le mardi sur RV.