F.E.B. ACTUALITÉS

 

N° 31 ÉTÉ juin 2000

 

Le mot du PRÉSIDENT.

 

C

e 25 mai 2000, la Fédération des Équipes Bull tenait son Assemblée Générale, dans les “ Salons de Bercy ”, au premier étage de la Gare de Bercy. Dans ces locaux fonctionnels, notre réunion annuelle fut de très bonne qualité. Au delà des présentations traditionnelles, nous avons pu apprécier la grande convivialité qui régnait. Tous les participants avaient envie de rencontrer des amis, de parler avec eux, d’échanger leurs réactions lors de cette occasion qui leur était donnée. Le cocktail de clôture dura tout le temps nécessaire pour poursuivre ces échanges, et il n’y eut aucune précipitation.

Après les présentations du Rapport Moral et du Rapport Financier, Jean-Michel DEBONO présenta en détail la situation du Groupe Bull, ses réussites mais aussi ses “ challenges ”, et se prêta au jeu des questions, avec la précision, la patience et l’affabilité que nous lui connaissons. Nous le remercions très sincèrement.

Nous devons aussi remercier nos invités qui nous ont honorés de leur présence, Gérard FUHRER, Président du Club des Anciens, André GALLARD, Président de l’ACS, Gilbert NATAN, Président de la F.E.B.B. à Bruxelles, accompagné d’André ORBAN. Egon MÜLLER, de Cologne, n’avait pu se rendre libre et nous avait adressé un message de sympathie. Enfin, nous avons eu le plaisir de compter parmi nous Philippe HURTAUT, l’auteur de notre best-seller 1999.

Ce fut donc une journée réussie, durant laquelle nous avons pu à nouveau constater que nous faisons tous partie d’une même famille, au sein de laquelle nous nous sentons bien.

A l’année prochaine.

Alain LESSEUR

 

 

 

La F.E.B. vient de tenir son Assemblée Générale.

 

La F.E.B. a tenu son Assemblée Générale le 25 mai 2000 dans les locaux de Bercy. Comme tous les ans, nous devons cette organisation exemplaire à notre secrétaire Général André Taillat qui se démène toujours comme un beau diable pour que cette A.G. soit une réussite.

 

Voici les résultats pour le vote :

 

Inscrits  :  400

Votants  :  257

     Nuls  :  003

 

 

Mais vous connaîtrez tout sur le reste de cette noble Assemblée Générale, en lisant le compte-rendu fait par notre secrétaire Raymond Réglier.

Le C.R. est joint à la diffusion de ce numéro 31 de F.E.B. Actualités. Vous y trouverez, l’exposé du Président, le rapport moral 1999, le rapport financier 1999, la situation de Bull, le résultat du vote et les élections des administrateurs.

Michel GUICHARD


Nous sommes à votre écoute en l'an 2000.

 

Les Présidents d’Honneur :          Dominique PAGEL,

 Bernard CAPITANT (U ),

 Victor THEVENET (fondateur).

 

Composition du Conseil d’Administration en 2000.

François AVILES

Henri FELIX

Yves LOGÉ

Roger BAUVINEAU

Claude GALLARD

Christian MARTINET

René BEURIER

Jean-Louis GUÉDÉ

Monique PETIT

Michel BOULAY

Michel GUICHARD

Raymond RÉGLIER

José BOURBOULON

Jean-Jacques HARDY

Huguette SAMAT

Marcel COUTURIER

François HOLVOET-VERMAUT

André TAILLAT

Jean-Michel DEBONO

Alain LESSEUR

Victor THEVENET

 

Composition du Bureau élu par le Conseil d’Administration en 2000

Président

Alain LESSEUR

Vice-Présidents

François HOLVOET-VERMAUT, Michel GUICHARD

Trésorier Général

Marcel COUTURIER

Trésorier

Monique PETIT

Secrétaire Général 

André TAILLAT

Secrétaire

Raymond RÉGLIER

Assesseurs

Victor THEVENET, José BOURBOULON

 

Avec pour délégués ou animateurs F.E.B. ANGERS- PAYS DE LA LOIRE en 2000

Délégation

Roger BAUVINEAU, Michel BOULAY

Expositions

Michel BOULAY, Jean-Claude BRUGES, Jean-Marie DESSE

Restauration de matériels

Yvon COUTANT, Maurice GILBERT, Michel VAISSIER

Histoire

Michel BOULAY

Micro-informatique

Claude GALLARD, Yvon COUTANT, Raymond DUROURE, Daniel MAUSSION, Gérard PRAT, Michel RAIMBAULT, Georges RAMAGET, Marcel ROUGER

Avec pour délégués ou animateurs F.E.B. FRANCHE - COMTÉ ALSACE en 2000

Délégation

René BEURIER, Christian MARTINET

Expositions et Restauration de matériels

René BEURIER, Jean-Jacques HARDY

Voyages - Loisirs

Marie RUSTENHOLZ

Avec pour délégués ou animateurs F.E.B. ILE - DE – France en 2000

Archives Historiques

Henri FÉLIX

Communication, Délégation, Relation

Michel GUICHARD

F.E.B. Actualités

Michel GUICHARD, Monique PETIT, Alain LESSEUR

Généalogie

Jean VIDAL

Gestion des adhérents

Raymond REGLIER, Raymond DUPONT, Huguette SAMAT

Histoire

François HOLVOET-VERMAUT

Histoire des Systèmes

Victor THEVENET

Inventaire de la collection

Jean-Claude CASSONNET

Micro-informatique

François AVILES, Gaston BELTRAME, Jean-Marie CASADEVALL, Jacques GEYRES, Michel MILLOT

Philatélie

Jean RINGDET

Recherche, Expositions, Restauration

Jean-Louis GUÉDÉ, Norbert MAURAISIN, François ARDOUIN

Le Bureau


La composition du bureau :

 

Il m'a semblé plus intéressant de vous présenter la nouvelle composition du bureau avec l’identité  de chacun, car un visage parle quelquefois plus qu'un simple nom.

 

 

 

 

 

 

Président de la F.E.B.  Þ

 

 

 

Ü  Alain s'occupe des relations avec l'ensemble de la F.E.B. dans son mode de fonctionnement et de son environnement en interne comme en externe.

 

Alain LESSEUR

 

 

 

 

 

 

 

Vice-Présidents de la FEB.

Ü   François s'occupe aussi de l'animation du club histoire.

Michel  Þ

s'occupe de la communication et des relations, mais aussi de la délégation province.

François HOLVOET-VERMAUT

 

Michel GUICHARD

 

 

 

 

 

 

 

 

Ü   Marcel trésorier général de la F.E.B. s'occupe des relations avec notre partenaire Bull.

Monique  Þ

trésorière de la F.E.B. s'occupe des relations avec les banques et nous.

Marcel COUTURIER

 

Monique PETIT

 

 

 

 

 

 

 

 

Ü  André secrétaire général de la F.E.B. s'occupe de l'animation qui gravite autour d'une association.

Raymond  Þ

secrétaire de la F.E.B. s'occupe des relations avec nos cotisants.

André TAILLAT

 

Raymond REGLIER

 

 

 

 

 

 

 

 

Assesseurs de la F.E.B.

Ü  Victor s'occupe de l'animation du club histoire des systèmes.

José  Þ

s'occupe de missions ponctuelles avec les universités et les divers colloques.

Victor THEVENET

 

José BOURBOULON

 

Michel GUICHARD


Le Club Histoire vous raconte….

 

Mais qui donc a inventé l’ordinateur?

 

Cet ordinateur qui a envahi nos bureaux et nos domiciles, qui a bouleversé nos vies et la bouleversera plus encore, d’où vient-il, qui l’a réellement inventé? Etait-il inscrit comme un lointain objectif dans les pensées  des visionnaires des siècles passés, où s’est-il imposé au hasard des contingences, des besoins et des progrès technologiques? Ces questions n’ont pas aujourd’hui de réponse et historiens et spécialistes ne sont pas d’accord. Il nous a paru intéressant que la FEB mène une réflexion sur ce sujet, sur lequel nous vous invitons tous à vous exprimer. Dans ce but nous vous proposons de vous présenter dans chaque édition de FEB actualités un papier sur le sujet, en particulier sur les acteurs les plus importants.

 

Nous nous contenterons pour aujourd’hui de vous présenter très rapidement les grandes lignes de l’évolution qui a conduit à l’ordinateur.

 

L’ordinateur tel que nous l’entendons aujourd’hui descend de deux grandes disciplines très anciennes :

 

1.      le traitement de l’information sous toutes ses formes (codage, mémorisation, opérations de types divers) et

 

2.      l’art d’enchaîner automatiquement des actions.

 

Quelques étapes significatives de la première de ces disciplines:

- L'écriture et les premiers chiffres (3000 av. J.-C.).

- La numération de position, attestée dés le début du 2ème millénaire avant J.-C. chez les savants babyloniens ( en base 60, avec seulement  2 signes différents,  équivalents au 1 et au 10, les nombres dans chaque tranche étant notés additivement avec ces 2 signes) . Elle fut complétée par l'utilisation du zéro chez ces mêmes babyloniens à partir du 3ème siècle avant J.-C. Ces deux inventions sont capitales et, seules, elles ont permis  de faire facilement les  opérations arithmétiques:

 

-           Essayez donc de multiplier MDCLVII par CCCXXVI !

 

Le système que nous utilisons aujourd'hui (chiffres "arabes") est basé sur ces deux principes. Il a été inventé aux Indes au 6ème siècle après J.-C. ( le zéro date du 9ème), introduit en occident par les Arabes et imposé vers l'an 1000 par le pape Sylvestre 2.

- La numération binaire inventée par Francis Bacon(1561-1626) qui a permis d'utiliser pour les calculs des dispositifs à 2 états.

- L'Algèbre de Boole (1815-1864).

- Ces progrès conceptuels ont permis des réalisations techniques:

- Le boulier qui date du 5ème siècle avant J.-C., encore largement utilisé aujourd'hui. Entre les mains d'un expert japonais il a battu une calculatrice électronique américaine le 12 novembre 1945!

- La machine de Pascal.(1642). En fait précédée en 1623 par un nommé Schickard qui eut la malencontreuse idée de vivre en Allemagne pendant la Guerre de 30 ans! Le principe de cette machine a été utilisé dans de très nombreuses machines employées jusqu’à l’arrivée des semi-conducteurs.

 

Dans la seconde se classent les automates sous leurs différentes formes (Horloges de types divers, animaux artificiels, métier à tisser, etc. ), qui intègrent déjà la notion de programme:

- Arbre à cames, inventé par les Grecs,

- puis carton perforé mis au point par Bouchon et Falcon au 18ème siècle et utilisé par Jacquard dans son métier à tisser qui apportera la révolution que l'on sait dans l'industrie textile.

 

A partir du 19ème siècle travaux théoriques et réalisations techniques commencent à mêler ces deux notions:

 

 

 

- « Machine de Turing » (1912-1954) : tout problème formulé en termes d'algorithme peut être résolu par une suite d'opérations.

 

 

- Travaux de Wiener sur la commande et le contrôle des systèmes (Cybernétique),

- Théorie de l'Information (Shannon-1949).

 

 

- Mécanographie, première véritable industrie de traitement de l'information, basée sur la carte perforée, inventée par H. Hollerith pour réaliser le recensement  de 1890 aux Etats-Unis, et dans laquelle J. Powers et Fredrik Bull se sont particulièrement illustrés.

 

 

- Enfin, les calculateurs des années 1940, dont la plupart ont été développés à des fins militaires:

 

 

 

- En Allemagne les calculateurs de Konrad Zuse, à relais mais se rapprochant des ordinateurs en ce sens que la succession des opérations était  enregistrée sur une bande perforée (mais les données devaient être entrées à la main)

 

 

- L’Angleterre a eu un rôle extrêmement important, mais peu connu, ou plutôt connu depuis peu, car resté secret pendant 30 ans. Elle a en effet mené un effort prodigieux pour décrypter sous la direction d’Allan Turing entouré de nombreux ingénieurs, linguistes, mathématiciens, physiciens (près de 10000 personnes en tout) les messages de la Kriegsmarine qui s’employait à couler les bateaux de ravitaillement des Etats Unis vers le Royaume Uni. Ainsi a été construite une série de machines de plus en plus puissantes, qui ont abouti aux fameux Colossus, et qui, brisant le cryptage des Enigma allemandes, ont contribué à la victoire des alliés.

 

- Aux Etats Unis sont développés:

 

Des matériels à relais (Machines de Stibitz travaillant en binaire, et ASCC de Aiken, inspirée des travaux de Babbage et construite par IBM pour l’université de Harvard qui la rebaptisa Harvard Mark 1).

Des matériels à tubes à vide, infiniment plus rapides, en particulier l’ABC de John Atanasoff et surtout la fameuse ENIAC, développée à la Moore School de l'université de Pennsylvanie par Eckert et Mauchly.

 

 

 

Il est généralement admis que le premier ordinateur a été défini dans un texte de Von Neumann, résultat de ses discussions à la Moore School avec Eckert et Mauchly, pères de l'ENIAC, sur les insuffisances de cette machine.

 

Ce texte, intitulé: "Première esquisse d'un rapport sur l'EDVAC"  a été publié le 30 juin 1945.

Les grandes nouveautés exprimées clairement dans ce rapport sont les suivantes:

- Programmes, données et résultats sont enregistrés dans une mémoire propre à la machine.

- Une unité de commande décode et fait exécuter les  instructions du programme.

 

Ces principes constituent " l'Architecture de Von Neumann" et sont encore aujourd'hui à la base de la plupart des ordinateurs existants.

 

Ils se sont répandus rapidement dans les milieux scientifiques et le premier ordinateur  qui a réellement fonctionné sur ce principe semble avoir été le Mark 1 de l'université de Manchester, en Angleterre, en Juin 1948 (ne pas confondre avec le Mark 1 de Harvard). L'équipe qui l'a développé était dirigée par Max Newmann et Turing y participait.

 

Les autres machines qui peuvent prétendre faire partie du peloton de tête des ordinateurs sont, dans l'ordre où elles ont effectivement fonctionné:

 

·         Le BINAC , d'Eckert et Mauchly, ancêtre des UNIVAC (Avril 1949)

·         L'EDSAC, de l'équipe de Wilkes à l'université de Cambridge (Juin 1949)

·         L'IAS, développée par Von Neumann lui même à Princetown (1952)

·         Et bien entendu, l'EDVAC de l'équipe de la Moore School, également en 1952.

 

Et sans doute d’autres, que vous ne manquerez pas de me signaler, si vous les connaissez.

 

François HOLVOET-VERMAUT

 

 

 

F.E.B.B.(Belgique – Luxembourg) nous informe sur le relais.

 

Pourquoi des nouveaux relais ?

 

Les premières tabulatrices BULL, depuis 1930 jusqu'aux alentours de 1950, furent équipées de relais électromagnétiques de type "téléphone". Volumineux, gourmands en courant, leurs contacts exposés aux poussières, difficiles à régler (rappelez-vous les cambreurs de lames et la difficulté d'obtenir la fermeture ou l'ouverture simultanée de 6 contacts) ils avaient pour seul mérite d'exister industriellement. BULL les adopta tout naturellement. Mais leurs inconvénients devenaient irritants et finissaient par supplanter leurs avantages; aussi la mise à l'étude d'autre types de relais fut décidée.

 

Ainsi naquit le PETIT RELAIS !

 

Ainsi nommé à cause de sa petite taille (comparée à l'ancien relais, qui devint le Gros Relais), il se présentait sous forme de boite rectangulaire, entièrement fermée, d'ou émergeaient 5 broches à une extrémité. D'une tension de travail de 48 V continu, il demandait peu de puissance pour être activé. 2 contacts en argent sur un seul support mobile (la palette) se mouvaient entre des contacts fixes en argent également, repos et travail. L'ensemble, monté sur un support en matière isolante, s'enfichait sur un socle en bakélite muni de cosses dans lesquelles se glissaient par simple friction les 5 broches du relais (alimentation de la bobine, contacts Repos, Médian, Travail). Le relais était protégé par un boîtier en aluminium de dimensions modestes, muni d'un bouton supérieur permettant une préhension aisée. Une bague plastique entourait le capot pour éviter les courts-circuits accidentels, le boîtier étant relié électriquement au contact médian.

 

Le remplacement d'un relais par un autre se faisait simplement en enlevant le relais de son support par traction et en le remplaçant par un autre. Finies les déconnexions et reconnexions de fils (parfois multiples) souples, mais aussi rigides, et qui cassaient toujours à ras des cosses.

 

Les premiers Petits Relais remplacèrent progressivement les anciens gros relais (type téléphone) en conservant le câblage initial. Les nouveaux relais étaient enfichés sur un support en bakélite de même encombrement qu'un gros relais. A l'arrière, des fiches mâles permettaient la connexion avec les cosses du câblage existant, prévu pour les anciens relais.

 

 

La sortie d'une nouvelle tabulatrice, la BS-PR (pour Petits Relais), permit l'implantation en "pavés". Le câblage, étudié en conséquence, simplifia la vie des techniciens en facilitant grandement le dépannage.

 

Un des avantages du Petit Relais était sa vitesse, permettant de meilleures performances. Mais, revers de la médaille, certains "programmes", en fait les tableaux de connexions, durent être modifiés.  Ils profitaient justement de la "lenteur" des gros relais pour tester les doubles perforations intempestives dans les cartes mécanographiques.

 

Un Petit Relais ne disposait que d'UN SEUL contact alternatif, mais pour les circuits exigeant plusieurs contacts, il suffisait d'utiliser plusieurs Petits Relais reliés à la même commande, et le tour était joué.

Deux types de Petits Relais existaient :

-          lents ou rapides,

 

La consommation de courant était de 18 mA et 30 mA. Pour les différencier, le bouton du capot en aluminium était soit hexagonal, soit cylindrique moleté.  Pour des circuits où le courant à contrôler atteignait de 2 à 5 ampères, un petit relais équipé de contacts en Tungstène fut construit.

Son repérage :

-          la couleur VERTE du bouton.

 

Rapidement, pour des questions de coût et de facilité de fabrication, les boutons usinés furent remplacés par des boutons emboutis, au dessus plat ou sphérique. La différenciation des deux types de relais était sauvegardée à un coût de production moindre.

 

La sortie de la SERIE 300 en 1960 obligea BULL à faire évoluer le Petit Relais :

-          la vitesse de travail doublée, de 150 t/m pour la tabulatrice à 300 t/m pour la SERIE 300, exigeait une plus grande vitesse de travail des relais (de 3 à 8 millisecondes).

 

En même temps, BULL remédia à un défaut des premiers petits relais: le collage. Car, si par une connexion pas très catholique au tableau de connexion, le relais était coupé alors que ses contacts étaient sous tension, ceux-ci pouvaient se souder, d'où panne parfois difficile à détecter. Aussi les nouveaux Petits Relais furent dotés d'une palette sur laquelle les contacts étaient inclinés à 45' Lors de la fermeture et de l'ouverture des contacts, un léger glissement se produisait, diminuant le risque de collage. Pour les reconnaître, les nouveaux relais furent équipés d'une bague plastique ROUGE. Ils prirent le nom de TYPE D, tandis que les anciens petits relais devinrent les TYPE A.

 

Avec l'évolution des matériels, d'autres besoins se firent jour : ainsi naquirent les relais d'intensité (utilisés sur les Peler/pelerod) d'une tension nominale de 4 v., les relais 24 v. et 12 v. La différenciation se faisait par la couleur du capot: ROUGE pour le 4 v., DORE pour le 24 v., MAUVE pour le 12 v., GRIS ALUMINIUM pour le 48 v. De plus, dans un souci d'uniformisation, les autres matériels utilisés sur les panneaux de connexion (cellules, condensateurs), furent carrossés dans le style des petits relais. Et toujours, les capots faisaient la différence.

 

En 1970, la fusion avec Honeywell obligea à se conformer aux normes de sécurité américaines, plus contraignantes, les bagues vertes ou rouges durent recouvrir entièrement le capot du relais, ne laissant libre que le dessus.

 

L'évolution de la technique et surtout I'implication de plus en plus grande de l'électronique dans ce qui était au départ du matériel électromécanique pur, sonna la mort du Petit Relais dans sa forme bien connue de tous.

 

Note: La fabrication des petits relais débuta à Paris en 1951. En 1953, passage à la fabrication industrielle à Vendôme (25 millions de relais produits) En 1964, transfert de la production à Angers (en 1968, 120 personnes produisaient 170.000           unités par mois, 6 minutes pour fabrication et réglage, garantie 250 millions de manoeuvres sans défaillance.). En juillet 1966, fabrication également à Belfort, pour l'équipement de la perforatrice P 112.

 

La fabrication se termina à Angers le 31 décembre 1971.

 

Dans ses trois usines, Bull en avait produit un total de 42 millions d'unités.

Gilbert NATAN

 

 

 

Les Archives Historiques nous présentent : Archives de Jean-Pierre Brulé.

 

Aux historiens passés, présents et futurs…

 

Non, vous n'y découvrirez pas de secrets d'Etat et pas d'histoires croustillantes (ce n'est pas le style du personnage). Et pourtant, quelle période passionnante que celle de l'histoire du groupe de 1969 à 1981!

 

De la fin de l'histoire d'amour avec GE à la nationalisation en passant par le 'partenariat' avec HIS et la fusion avec CII, que d'évènements ont marqué l'informatique Française!

Après quelques cent journées de travail assidu (réparties sur trois ans quand même) nous sommes au bout de nos peines et contemplons avec une certaine fierté les 180 boîtes d'archives qui constituent le «fonds Brulé». Il est intégralement trié et saisi en fichiers Excel. Il se compose en réalité de deux fonds correspondant à deux périodes de la vie professionnelle de Jean Pierre Brulé; une période où il exerçait les fonctions de directeur marketing (HIST DGE 08 1969-1970) et celle où il exerçait les fonctions de PDG (HIST DGE 011 1970-1980).

 

La description des fonds utilise 65 descripteurs (mots clés) qui couvrent 672 dossiers répertoriés.

 

Sans entrer dans les détails, on peut dire que 90% du contenu des dossiers sont relatifs à une dizaine de descripteurs dans les domaines suivants:

 

1.             30% des dossiers concernent la gestion interne d'HIS;

2.             30% des dossiers concernent les relations de HIS avec CHB puis CIIHB;

3.             30% concernent la gestion interne de BGE, de CHB, puis de CIIHB; ainsi que la fusion CII/HB et les relations avec les Pouvoirs Publics.

 

Cette répartition est le reflet des préoccupations principales de JPB durant cette période. La majorité du fonds se trouve actuellement au sous-sol du bâtiment 43 à Louveciennes. Il devrait être regroupé à Bobigny sous peu. A partir de ce moment sa consultation sera possible.

 

Nous espérons avoir le plaisir de vous accueillir et de vous guider dans votre navigation à travers les descripteurs.

 

Donc à bientôt à Bobigny.

Marc EVRARD, Henri FELIX

Philathélie – Info

 

La philatélie est une passion mais elle ne s’arrête pas à boucher les cases d’un album, histoire d’en avoir le plus possible. On peut faire toutes sortes de collections philatéliques: animaux, fleurs, monuments, sports, grands hommes, etc.

 

La philatélie et la géographie font souvent bon ménage, mais saviez vous qu’il existe un moyen de connaître les communes françaises grâce à la philatélie.

 

En 1852,soit 3 ans après le premier timbre français, l’adminis-tration décide de remplacer les grilles anonymes, dont on ne peut savoir où elles ont été apposées, par la mise en service de timbres oblitérants à chiffres.

Une première nomenclature dite des “ PETITS CHIFFRES ” classait tous les bureaux de France et d’Algérie par ordre   alphabétique et leur attribuait un

 

 

 

 

numéro suivant cet ordre.

Le premier numéro représente la ville d’ABBEVILLE (N° 1), le dernier numéro correspond à la ville de TLEMCEN (N° 3739) en Algérie.

La grille est donc remplacée par un losange de points portant en son centre le numéro propre à chaque bureau permettant ainsi de reconnaître l’origine des lettres et de vérifier l’oblitération.

 

Mais les``PETITS CHIFFRES’’ se lisent mal, mauvaises oblitérations où encrassement.

 

En 1862 la taille des chiffres fut donc augmentée et une deuxième nomenclature dite des``GROS CHIFFRES’’ fut crée dans l’ordre alphabétique avec les bureaux d’Algérie et du Levant nettement séparés dans la série des 5000.

 

Au fur et à mesure des créations l’on donna aux nouveaux bureaux un numéro à la suite, en sautant la série des 5000, réservée à l’Algérie et au Levant.

Le dernier numéro français, le 6449,fut attribué à MOUSSEY (Vosges).

 

Mais en 1871, les numéros des communes cédées à l’ALLEMAGNE, suite à la défaite, devinrent donc disponibles et furent attribuées dès 1873, et peu à peu, jusqu’en 1876 à des bureaux nouvellement crées.

 

En mars 1876 les timbres à chiffres furent remplacés comme timbres oblitérants par les timbres à date en utilisation dans les bureaux.

Jean RINGDET

 

 

 

Un message de l'ACS, l'Association des Retraités et des Préretraités du Groupe Bull

 

Lorsque Michel Guichard m'a demandé de réfléchir à un article à faire paraître dans “F.E.B. actualités”, j'ai accepté immédiatement. Ce devait être la possibilité d’atteindre un peu plus le monde des retraités de Bull et ainsi de pouvoir sensibiliser des fidèles de la F.E.B. qui n’ont pas encore rejoint l’ACS jusqu'à présent.

 

L'ACS est une “association soeur” de la F.E.B. dont elle est aussi une voisine et les relations entretenues entre les uns et les autres sont cordiales. Afin d’utiliser au mieux cet espace, j’ai pensé utile de rappeler des éléments “forts” de l’ACS, afin que ceux qui l’ont ignorée jusqu’à présent ou ceux qui s’en seraient détachés réfléchissent à l'intérêt qu’il y a à nous rejoindre.

Une déjà longue histoire

 

L’ACS, créée en 1982, atteindra cette année sa “majorité”. Elle est née dans un environnement difficile. Il s’agissait de gérer au mieux les intérêts collectifs et particuliers des personnes touchées par les plans sociaux chez Bull. Des hommes de caractère entreprirent cette construction, ne ménageant ni leur talent, ni leur temps. L’ACS fut créée et, comme cela arrive chez les humains, l’Association, confrontée à des problèmes de grande importance pour l’avenir de ses adhérents, devint rapidement “mature”. De nombreux pionniers nous ont définitivement quittés. D’autres, sur la brèche depuis de nombreuses années, se relèvent pour souffler un peu. Quelques-uns sont toujours actifs et attestent qu’il n’y a pas d’âge pour défendre ses convictions.

 

Des adhérents partout, ou presque

 

Depuis cette époque, le nombre des adhésions n’a cessé de croître et l’ACS compte près de 2850 adhérents, répartis à 56 % en Île-de-France et donc 44 % en province. Il faut souligner que nous comptons parmi les adhérents quelques étrangers qui ont rejoint leur pays d'origine mais qui restent néanmoins très fidèles et participent parfois à nos réunions. Les provinciaux sont rattachés à des Délégations régionales, au nombre de 14, ce qui permet à presque chacun d’être proche d’un pôle d’information, de support et d’animation. Plusieurs animateurs régionaux sont également des acteurs effectifs dans les organismes départementaux en charge des questions liées à la retraite et aux personnes âgées, en général. Il faudrait cependant faire encore mieux dans ce domaine.

 

Le 30 mars, 350 adhérents venus de toute la France ont participé au XVIIe Forum.

 

Souvent, les animateurs sont également actifs dans les représentations régionales de l’UFR et de la FNAR, qui sont les Fédérations de retraités auxquelles d'ACS est affiliée, de même que des bénévoles franciliens sont acteurs dans les structures actives de ces Fédérations. Grâce à cela, nos représentants tissent des relations suivies avec des “associations amies”, comme les Anciens de BP, de Rhône-Poulenc, de Péchiney, du C.E.A., etc.  Ceci met en évidence l’intérêt qu’il y a, dans les régions, d’être impliqué dans les structures qui débattent de notre futur et de celui de ceux qui nous succéderont, et préparent les propositions soumises aux Pouvoirs Publics et, en général, aux acteurs de la vie politico-économique. Ceci représente le côté souvent austère de la défense de nos droits et de nos intérêts. La Région offre également, des opportunités de rencontres lors des assemblées régionales et lors de sorties (visites ou voyages), ainsi qu’à l’occasion de conférences dont la plupart, animées par des adhérents de l’ACS, font partie d’un catalogue établi en centralisé par la Commission ACS des Ronds-Points de l’Information (RPI) de Massy.

 

Une tâche importante qui nécessite du monde.

 

Les activités de l’ACS, outre les tâches inhérentes à toute association (réunions du Conseil d’Administration, de la Commission Exécutive, du Bureau, charge administrative liée aux relations

avec l’extérieur) se réalisent dans différentes commissions et groupes d’activité.

 

RETRAITE ET COUVERTURE SOCIALE.

C’est la clé de voûte de l’ACS. Cette commission offre un lien permanent à tous les adhérents, ou futurs adhérents, en répondant directement (rencontres, messages téléphonés ou fax, articles dans LA LETTRE ) aux questions posées concernant les droits, les procédures et circuits à utiliser. Elle aide à la reconstitution des carrières, base du montant des pensions.

RONDS-POINTS de l’INFO.

Ce sont des conférences. Elles sont animées par ceux qui ont des idées ou des connaissances à transmettre sur des sujets extrêmement divers puisque cela va du Patrimoine Immobilier au Vin en passant par la Bourse ou le Paris Historique. Un catalogue  dense est proposé en permanence. Il est renouvelé au gré de la fréquentation ou des idées nouvelles. Les conférences sont destinées aux adhérents, mais aussi à celles de leurs relations que cela intéresse, de même qu’à des groupes organisés qui souhaitent en profiter (autres associations par exemple).

ACTION SOCIALE.

En liaison avec l’Institut F.R. Bull et le Groupe Bull, l’ACS apporte son concours à des réalisations destinées à aider les malvoyants et les handicapés.

VOYAGES et LOISIRS CULTURELS.

Quelques personnes qui ont la maladie de la bougeotte et qui veulent en contaminer un plus grand nombre, organisent avec beaucoup de succès, des visites ou des sorties généralement limitées à la journée ainsi que des voyages de plusieurs jours. Visites et sorties allient toujours découverte et convivialité.

LA LETTRE DE L’ACS.

C’est le document d’information destiné aux adhérents et réalisé en partie au moyen d’articles que des adhérents ont préparé. LA LETTRE paraît généralement 4 fois par an et couvre des domaines aussi divers que les risques de perte du pouvoir d’achat des retraités, les nouvelles du Groupe Bull, l’expression de points de vue dans le cadre d’une “tribune libre” ou encore le compte rendu succinct d’une sortie particulièrement plaisante ou d’une  journée de retrouvailles.

INFORMATIQUE et FICHIER des ADHÉRENTS.

Une équipe, à la pointe de la technique, veille sur les performances et le comportement de l’outil informatique de l’ACS et en particulier sur celui qui gère notre grande famille. Que ceux qui hésitent à nous rejoindre par manque d’expérience sachent que le Club Informatique de la F.E.B. peut les aider à combler cette lacune.

LOGISTIQUE - SECRÉTARIAT - COMMUNICATION.

 Il n’est nul besoin de s’étendre sur ces trois domaines qui s’expliquent d’eux-mêmes. C’est en s’appuyant sur eux que les autres structures de l’ACS veillent à donner le meilleur d’elles-mêmes.

 

N'hésitez pas à participer

 

Ainsi que vous pouvez l’imaginer, tant dans les Délégations régionales qu’au siège de l’ACS, des bénévoles s’activent, certains le mardi, d’autres le mardi et le jeudi, d’autres encore plus souvent. Leur volonté est de " faire tourner" l'ACS dans l'intérêt de tous. Si vous pensez être en mesure de pouvoir leur apporter un soutien effectif, prenez contact avec l'ACS en passant nous voir ou en téléphonant.

 

Depuis sa création, l’ACS a toujours pu être hébergée dans des locaux mis à sa disposition par Bull, d’abord à Gambetta, puis à Feydeau, ensuite à Bobigny avant de rejoindre Saint-Ouen et finalement Massy. Cela ne va pas sans infliger des changements dans les habitudes mais doit pouvoir s’appliquer dans les deux sens, à savoir par exemple, que l’implantation récente à Massy devrait provoquer un afflux relatif de personnes résidant en banlieue sud et que l’implantation précédente à Saint-Ouen avait rebutées. Il est toujours possible de réviser son jugement.

 

Nos coordonnées :              ACS  Bull

                                             2, rue Galvani 91343 MASSY Cedex

                                             Tél. : 01.69.93.90.07 et fax : 01.69.93.70.94.

 

Sur demande, nous pouvons communiquer la liste de nos Délégués régionaux.

Je remercie bien vivement la F.E.B., et en particulier Michel GUICHARD, de nous avoir ouvert ses colonnes. Je lui serais très reconnaissant si cette opportunité sensibilisait quelques "anciens" et les engageaient à nous rejoindre. Nous lui réserverons toujours le meilleur accueil pour publier dans LA LETTRE DE L'ACS les articles qu'il souhaite y voir figurer. Comme nous, il a besoin, de "toucher le plus grand nombre" afin d'intéresser le maximum d'anciens de Bull et de les informer sur les manifestations organisées par la F.E.B.

Christian LEBECQ

 

 

 

Généalogie.

 

Généalogistes ou non, nous sommes parfois en présence de photos difficilement identifiables et leur ancienneté en particulier est souvent une énigme.

 

Comment dater une photographie ancienne ?

 

1.      1855-1870: carton blanc, très mince (0,4 mm), coins carrés, caractères d'imprimerie très petits au dos.

2.      1871-1885: carton blanc, plus épais (0,6 mm), coins arrondis, filet encadrant la photo proprement dite, de type bombé en général.  Au dos, caractères d'imprimerie  plus grands. Parfois des dessins et de la couleur.

3.      1885-1900 : carton teinté très épais avec tranche dorée et signature du photographe en bas à gauche (de 1885 à 1893).

4.      A partir de 1900 : les cartonnages sont en couleur, le ton est pastel (bleu très léger) et la photo d'art fait son apparition.

5.       

D'après M Pierre REDOUTE, Nos Ancêtres et Nous.

Jean VIDAL

 

 

 

BELFORT présente : son voyage et une très vieille note de service.

 

Organisé par le groupe voyages loisirs de Belfort circuit d'une semaine en TUNISIE du 11 au 18 mars 2000.

 

"Toute l'IFRIQIYA jusqu'à TRIPOLI se compose de vastes plaines" (écrivait Ibm Khaldoun, historien du XIVe). En Tunisie, les massifs montagneux, caractéristisques de l'Afrique du Nord, laissaient place à de vastes plaines. Seul subsiste du S/O au N/E, la dorsale de l'Atlas Tellien dont les sommets arrondis sont couverts de forets (Jebel Châambi 1554metres).

 

Le contraste le plus frappant, la température : 20° et plus sous le soleil contre 6° en France, le retour n'en est que plus dur après une agréable semaine de vacances.  Les points marquants de ce circuit sont la visite de Kairoen avec ses mosquées, le mausolée de St homme Abu Zemaa, le bassin des Aghlabides et bien sur une fabrique de tapis. Tozeur et son oasis, son parc zoologique et le musée Dar Chrarer. Puis le Chott El Jerid , grande étendue d'eau salée de plus de 5000 m2. La rituelle balade à dos de chameau. Puis Monastir, Tunis, Carthage avec les thermes d'Antonin et retour sur Hammamet pour le vol vers Mulhouse.

Marie RUSTENHOLZ

 

Christian Martinet vient de retrouver une très vieille note de G.Chambriard concernant "le démarrage de l'usine de Belfort".

Nous vous la présentons comme l’originale, c’est à dire avec tous les défauts d’un papier datant du 11 février 1960 sous la référence de note de service N° 1083.

 

Rappel des prochaines Expositions (F.E.B.).

 

 

 

On y court pour voir nos expositions, même celles où nous ne participons que modestement.

 

-          «Belfort» : Préparation d’une exposition, sur la mécanographie, 93000 Belfort, dans le centre piétonnier courant du mois d’octobre, avec comme sujet « la série classique ».

-          «Paris - Villepinte» Préparation d’une exposition avec le concours de la F.E.B. Angers et Ile-de-France, pour la Chambre de Commerce et d’Industrie des Pays de la Loire, dans le courant novembre pour 3 jours, avec comme sujet « Jules Verne ».

-          «Bourges» : Poursuite de notre présence au festival des passions technologiques de Bourges, au Parc des Expositions, 18000 Bourges, du 23 au 25 novembre 2000, avec comme sujet « .ou, quand, comment, pourquoi ».

-          « Paris » Préparation d’une exposition, sur la mécanographie, à la Sorbonne très certainement dans la Chapelle, du 16 au 22 octobre 2000, avec comme sujet « la série classique 150 ».

-          « Apt » dans le Vaucluse, préparation d’une exposition, sur la mécanographie, sous l’égide de la municipalité, du  4 au 10 octobre 2000, avec comme sujet « la série classique 150 ».

 

Si vous êtes passionné, si vous voulez faire revivre d'anciennes machines, rejoignez-nous, ou contactez-nous? Mais tout simplement à la Fédération des Équipes Bull, 2 rue Galvani 91343 Massy Cedex, Tél / Fax : 01.69.93.90.40 avec répondeur téléphonique, et accueil le mardi, ou sur rendez-vous.

michel guichard

 

 

 

Rappel des Expositions réalisées par F.E.B.en 2000.

 

Nous vous rappelons que l'objectif principal de la Fédération des Équipes Bull est de préserver et mettre en valeur le patrimoine historique du Groupe Bull.

 

«Les Clayes-sous-Bois» :

 

L’informatique des années 50, chez Bull, rue Jean Jaurès, entrée N° 3, bâtiment F5, 78340 LES CLAYES-SOUS-BOIS du 27 mars au 7 avril 2000 avec présence du lundi au vendredi.

 

«Louveciennes» :

 

Des vitrines permanentes d’exposition de matériels ou de documentations, chez Bull, 68 route de Versailles 78430 LOUVECIENNES, tous les jours du lundi au vendredi au niveau du bâtiment B couloir 9.

 

«Les Clayes-sous-Bois» :

 

Des vitrines permanentes d’exposition de matériels ou de documentations, chez Bull, rue Jean Jaurès, entrée N° 3, 78340 LES CLAYES-SOUS-BOIS, tous les jours du lundi au vendredi au niveau du bâtiment F5.

 

 

«Futuroscope» :

 

Des machines d’un autre temps, pour La Fédération de la Métallurgie, au Futuroscope 86360 Chasseneuil-du-Poitou à Poitiers, du 3 au 7 avril 2000.

 

 

 

 

 

«Stade de France» :

 

Animation et projection photographique par la F.E.B. pour le cinquantenaire du Club des Anciens, au Stade de France, 93200 Seine-Saint-Denis, le 3 juin 2000.

 

Les EXPOSANTS & Michel GUICHARD

 

 

 

Retrouvez les échos de la F.E.B.

 

Le forum du Club Micro

 

Ce forum a beaucoup de succès et l'échange d'information entre membres du Club sont constant. Dès qu'un membre pose une question ou un problème technique, les propositions de solutions fusent immédiatement de toutes parts.

Les personnes qui étaient réticentes à la communication par lettre n'hésitent pas à communiquer par Internet à travers le forum.

François AVILES

 

Le Club VOILA une boîte à lettre d'échanges croisés

 

Depuis novembre 1999, sous l'impulsion de J.Bellec, un "forum" destiné au Club Micro a été créé sur Internet en utilisant l'adresse électronique :

 

Feb_microidf@club.voila.fr

 

 

Le Club Voilà a rencontré des problèmes. Il a été créé en Avril 99, à partir d'un contrat exclusif entre France Télécom et eGroups (start-up Californienne spécialiste de la gestion des listes de diffusion).

Au début de l'année le Club Voilà avait réussi à réunir 250 000 membres sur 10 000 listes, mais avait fait l'erreur de laisser l'hébergement des listes chez eGroups.

Egroups de son côté, fusionne avec son concurrent ONElist avec une nouvelle stratégie de développement international incompatible avec le contrat d'exclusivité avec France Télécom.

Après 2 mois de négociations sur fond de chantage à propos des listes conservées par eGroups, la rupture du contrat intervient le 3 avril 2000. Aussitôt, eGroups tente de conserver les administrateurs de listes. De son côté le Club Voilà avec l'aide de l'Université de Rennes finit par remettre en route le Club Voilà avec un certain nombre de dysfonctionnements. Le Club Micro s'est définitivement déconnecté de eGroups et reste avec le Club Voilà.

François AVILES

 

Les exposés du jeudi (par François AVILES).

 

Numéris Itoo de France Télécom  (par J. Christ).

 

On peut acquérir auprès de France Télécom l'abonnement "Numéris Itoo" permettant le raccordement de 3 lignes téléphoniques pour un coût mensuel de 169 F. Le matériel installé est un boîtier "Numéris Duo" (24x18x6) comprenant 2 accès analogiques (téléphone et Fax) et 1 accès numérique (Internet). Pour ceux qui n'ont ni le câble, ni l'ADSL la liaison numérique établit une liaison rapide à 64 kbit/s vers Internet. La connexion RNIS du PC est réalisée par une carte coûtant 845 F. et son logiciel permet une émulation Fax et Minitel. La connexion numérique bénéficie d'une réduction de 40 % sur le tarif heures creuses.

 

Utilisation pratique de Paint Shop Pro Version 5 (par G. Beltrame).

 

Paint Shop Pro est un logiciel de traitement d'image largement diffusé, de niveau professionnel et qui ne coûte que 1 000 F. comparé aux 5 000 F. pour le logiciel professionnel Adobe Photoshop.

 

Les nouveautés de la version 5 sont avant toute la décomposition d'images en couches superposées indépendantes avec des outils de cadrage et de déplacement ainsi que des conversions multiples en d'autres formats d'images. L'outil de capture d'écran est très apprécié et surtout pratique pour la réalisation d'exposés. La version 6 existe déjà mais c'est la version 5 qui est installée à l'Atelier. Les habitués du mercredi utilisent régulièrement ce logiciel pour les retouches de photos de famille.

 

Rénover son PC (par J. Geyres).

 

J.Geyres nous fait profiter de son expérience sur les évolutions des éléments principaux d'un PC nous permettant d'effectuer une mise à jour de notre matériel pour des prix raisonnables. Cet exposé ne concerne pas les PC portables. Le choix initial est celui du processeur (sachant que leur prix varie d'un facteur allant de 3 à 5 en 10 mois) et du fournisseur (Intel, AMD …) Car ce choix conditionne le support du processeur : slot one, socket 7,… et par conséquent conditionne le choix du type de carte mère. Pour cette dernière, il faut au minimum 4 connecteurs PCI et un ISA. Les marques de cartes mère conseillées sont : Abit, MSI et ASUS avec les Chips sets Via Apollo et Ali Aladin concurrents directs des chips Intel.

Les boîtiers AT sont des minitours sans vis silencieux, avec une ventilation efficace et permettant une extraction facile de la carte mère et des disques durs.

Pour les mémoires, J. Geyres conseille de privilégier les SDRAM à 133 Mhz au lieu des 100 Mhz pour un prix supplémentaire faible et assurant une plus grande pérennité. J.Geyres propose 4 configurations pratiques de mise à jour avec des prix allant de 1 000 F. à 2 000 F. et utilisant des processeurs de 500 Mhz à 600 Mhz.

 

Partage d'Internet sur un réseau local (par F. Aviles)

 

Le réseau doit d'abord être installé puis il faut choisir le poste sur lequel sera connecté le modem (téléphone ou câble), les autres postes seront les postes clients.

On peut utiliser un shareware comme "Avirt Gateway" mais cela n'est plus nécessaire avec Windows 98 Deuxième édition installé sur le serveur.

Le partage de la connexion Internet est décrit dans le manuel "Mise en route" livré avec Windows 98 page 99 et 100. Il suffit d'aller dans le panneau de configuration, dans l'Installation de Windows, puis dans les outils Internet et activer le partage de la connexion Internet. Dans les postes clients, dans le panneau de configuration il faut dans le réseau, installer le protocole TCP/IP et cocher l'obtention automatique d'une adresse IP. Il faut ensuite aller dans l'option Internet et démarrer l'assistant de connexion. Cette installation a été effectuée sur le réseau de l'Atelier du Club Micro.

 

Le Virus "I Love You" (par F. Aviles)

 

Ce virus a été créé en mars aux Philippines et détecté fin avril à Hong Kong, il se répand le jeudi 4 mai en Asie et en Europe, sous forme d'un e-mail ayant comme pièce jointe : LOVE-LETTER-FOR-YOU.

Son fichier attaché contient un script Visual Basic, et un double clic envoie le ver aux adresses du carnet d'adresses. Le virus se duplique sur des fichiers ayant l'extension jpg, mp3, vbs, vbe, js, jse, css, wsh, sct, hta, mp2 puis il tente de se connecter sur un site Internet.

On a pu constater que la réaction du monde Internet a été remarquable et immédiate et dès le 5 mai de nombreux antivirus ont été proposés : Norton Antivirus, Mc Affee VBS/LoveLetter Virus Patch, Trend Micro, MAILsweeper, Antivirus Viguard de Tegam AntiLove 1.0

J.Bellec nous a conseillé l'utilisation de Eudora à la place de Microsoft Outlook.

 

Signature électronique (par M.Millot).

 

M.Millot nous a signalé un texte de loi publié sur le Journal Officiel qui la légalise.

 

Encore un grand merci à François Avilés pour tous les résumés qu’il me fait parvenir.

 

Michel GUICHARD

 

 

 

 

Il était une fois en SYRIE, en JORDANIE, mais aussi au LIBAN.

 

Nous, 33 membres de l' ACS, étions partis d'Orly le 18 avril 2000, pour un voyage de deux semaines dans ces pays insolites où l'on trouve tant de témoins des origines de notre civilisation. En quelque sorte c'était un peu un saut dans notre passé ...

Tout d'abord, sur le plan relationnel, notre groupe était parfait, bonne entente, contacts amicaux, bonne humeur, ponctualité de tous ... rien à redire. Ce point est déjà en soi un gage de réussite, car nous avons évité le traditionnel « enquiquineur de service » que l'on trouve dans presque tous les groupes de ce type. Merci à tous et à chacun en particulier.

Mais ce « groupe parfait » ne pouvait être satisfait que si l'organisation du voyage était à la hauteur, et là ce fut le cas sans aucun doute. Nous savions tous que notre ami Bernard Le Govic avait, avant le départ, déployé des montagnes de précautions depuis Massy, nous l'avions vu depuis des semaines passer toutes les conditions de ce voyage au filtre ... mais la réalisation ne correspond pas toujours aux meilleurs plans ! Là, le facteur chance doit confirmer les prévisions, car il peut y avoir des impondérables. Eh bien, pour nous, la chance fut aussi de la partie, à la satisfaction de tous.

Tout d'abord, l'hôtellerie fut de très bonne qualité dans l'ensemble, aussi bien sur le plan des chambres et sanitaires que sur celui de la nourriture. De très beaux buffets nous accueillaient, même si la nourriture était toujours un peu la même ; c'est la région qui veut cela. Un petit bémol toutefois à Palmyre où l'hôtel était un peu sommaire, mais il faut

dire que le coin était pour le moins perdu. En fait, nous sommes restés que très peu de temps dans cet hôtel « Sands », et nous y avons finalement bien dormi.

Mais, avant tout, la qualité des guides est un facteur majeur dans la réussite d'un tel voyage. Nous avons été bien servis de ce côté là. Tout d'abord Nabil, le Syrien, avait une compétence indéfectible sur l'histoire de son pays, et, même s'il mangeait beaucoup ses mots, il était finalement très compréhensible, Son sens du service (le change, les fournitures diverses) était un plus très appréciable. Merci à Nabil. Dans un style très différent, notre Jordanien Ali, nous apparut au début plus professeur que guide, mais après quelques jours on devait constater que ce professeur nous guidait fort bien. Il possédait parfaitement notre langue, et gagnait vraiment à être connu. Donc, merci aussi à Ali. Quant à notre guide, lors de l'escapade au Liban, elle fut également très bonne, érudite, et ... prosélyte islamiste ardente.

Que dire de plus sur ce voyage ? Nous étions tous très satisfaits, mais on ne peut pas passer sous silence « notre petit bide », il en faut bien un, la soirée d'Aqaba au « Blue Lagoon ». Rien à manger, ou presque, et une musique d'ambiance européenne digne des lieux les plus médiocres. Mais il faut en rire, ce n'était rien par rapport à la réussite d'ensemble de notre périple.

S'il faut conclure, et il le faut, bravo aux organisateurs et surtout un grand merci.

 

Alain LESSEUR


L'ESPRIT DE BULL, quelques anecdotes, recueillies par Alain LESSEUR.

 

Les anecdotes et historiettes ci-après ne prétendent qu'à rappeler l'esprit et l'atmosphère de " la Compagnie".

 

(Suite des numéros précédents)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13) 1945 :

On doit se rappeler les “ tests psychotechniques ” très typés de l'après guerre. En effet, en 1945, à l'âge de 19 ans, notre ami Claude Leblanc, convoqué suite à une lettre envoyée deux mois auparavant et presque oubliée, se présente au 92 bis Avenue Gambetta, au fond d'une impasse, où il est reçu par le “patron” du “ Service Ville ”. Ce monsieur s'adresse à lui : “Qu'est-ce que tu veux petit?”.

CL : Monsieur, je me présente suite à votre convocation ...

Le patron : Qu'est-ce que tu sais faire ?

CL: Monsieur, j'ai mon diplôme de l'école Diderot,

Le patron : Autrement dit tu ne sais rien faire, connais-tu la Loi d'Ohm?

CL : Oui monsieur, U = RI,

Le patron : Ca c'est bien c'est la seule formule utile dans la vie, mais qu'est-ce que tu voudrais faire ?

CL : J'ai entendu parler d'entretien de machines chez les clients,

Le patron : Mais tu vas te faire violer 1 (il faut se rappeler ici le “ climat ” des ateliers de perforation de cartes) ,

CL : Je ferai attention, Monsieur ...

Le patron : C'est bien, tu commences lundi matin à 8 heures.

 

14) 1980

Un bulliste parisien revient dans son bureau et trouve un message de sa secrétaire “ Rappelez, s.v.p., Monsieur Poujolanis”.

Notre ami prend son téléphone et appelle BULL ATHÈNES, où l'on cherche sans succès le correspondant recherché. Enquête faite, il fallait rappeler Monsieur Pujol à Nice.

 

15) 1957 :

Monsieur François Roland, notre doyen, avait coutume de dire que les clients étaient d'une exigence inouïe et que bientôt il demanderaient aux machines de jouer aussi La Marseillaise.

Or, il se fait que sur le Gamma Tambour de l'époque un amplificateur de rythmes était utilisé par la maintenance pour diagnostiquer des problèmes éventuels. Des “petits futés” avaient alors utilisé cette possibilité pour programmer des rythmes restituant des airs de musique. Après “Au clair de la lune” ou autres morceaux choisis, on en arriva à La Marseillaise.

C'est alors que le regretté Maurice Grange dit à son patron “Monsieur, ça y est, la machine du CNCE joue La Marseillaise”.

Monsieur Roland, incrédule prévint : “Maurice, si tu te moques de moi, je te botte les fesses”.

Mais Monsieur Roland dût se rendre à l'évidence, la machine avait devancé les désirs des clients ...

 

16) 1983 :

Pendant la période héroïque du micro-packaging, les circuits imprimés étaient protégés, pendant le stockage ou le transport, par des valises du genre attaché-case. Nos amis américains, qui faisaient de fréquents déplacements à Paris, avaient découvert que cinq bouteilles de vin tenaient tête-bêche dans ces valises, avec une protection parfaite. Quel outil pour leur contrebande personnelle! Mais cette découverte entraîna de suite une plus forte consommation de valises que de plaques à circuits imprimés. Perplexes, les responsables de la logistique, devant prendre en compte le phénomène, inventèrent un poste comptable baptisé : “évaporation des valises”, et le problème fut ainsi réglé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain LESSEUR

 

L’été arrive et nous change la vie.

 

 

 

Tout le monde parle de voyages, de changement d'air, la F.E.B. ne manque pas de vous souhaiter de Très BONNES VACANCES pour VOUS et vos FAMILLES.

 

 

Nous sommes toujours très heureux de nous retrouver à la F.E.B. et aussi d'accueillir tous ceux qui ont envie de venir nous rejoindre.

Au revoir et en septembre.

 

Michel GUICHARD

 

 

 

 

La Fédération des Équipes Bull est une association (loi de 1901) regroupant les amis de Bull dans des Clubs d’activités culturelles.

Présidents d’Honneur   :     Bernard Capitant (U) , Dominique Pagel , Victor Thevenet (fondateur) .

Président                          :     Alain Lesseur .

Vice-Présidents             :     François Holvoet-Vermaut , Michel Guichard .

Secrétaire Général        :     André Taillat .                                      Secrétaire  :     Raymond Réglier .

Trésorier  Général         :     Marcel Couturier .                               Trésorier    :     Monique Petit .

Assesseurs                     :     Victor Thevenet, José Bourboulon.

Bureaux      :  2, rue Galvani            91343    MASSY  CEDEX                    e-mail : andre.taillat@BULL.NET

Tél. / Fax  :  01.69.93.90.40                                                                            site web : http://www.feb-histoire.com

Permanence le mardi sur RV.