Le caractère magnétique codé
CMC 7 offre le triple intérêt :Le caractère magnétique codé
CMC 7 donne à la mécanographie un langage nouveau qui ouvre des possibilités multiples dans de nombreux domaines du traitement de l'information : Familière au regard, la forme
de chaque caractère est découpée par 7 bâtonnets et 6 intervalles qui peuvent être de
deux types, courts ou longs. Un caractère numérique possède toujours 2 intervalles
longs, tandis qu'un caractère alphabétique possède soit 1, soit 3 intervalles longs.
C'est la position relative des intervalles longs par rapport aux intervalles courts qui constitue le code reconnaissable par la machine. Les 15 possibilités offertes par la combinaison utilisée pour la représentation des chiffres sont utilisées pour représenter d'une part les 10 chiffres de 0 à 9 et d'autre part 5 codes de service ou caractères spéciaux. |
La distance entre caractères peut avoir une
valeur quelconque supérieure à 0,67 mm. Le pas minimum est de 3,17 mm (1/8 pouce).
Les principales caractéristiques dimensionnelles sont les suivantes
- hauteur du caractère | 3,17 mm |
- largeur maximale hors tout | : 2,18 à 2,58 mm (selon la structure du caractère) |
- largeur du bâtonnet | :0,15 mm |
- intervalles comptés entre bords avant de deux bâtonnets successifs courts | 0,30 mm |
longs | 0,50 mm |
- tolérance maximale sur intervalles | + ou - 0,05 mm |
2. Principe de la lecture du
Après être passés sous un poste de magnétisation, les caractères défilent sous une tête de lecture semblable, dans son principe de fonctionnement, à celles des tambours et des dérouleurs de rubans magnétiques.
Les variations du flux
magnétique induisent dans cette tête une succession de signaux : aux bords avant des
bâtonnets correspondent des impulsions positives et aux bords arrière des impulsions
négatives. Il est donc possible, en repérant dans le temps les impulsions positives, de mesurer les intervalles entre bâtonnets ; on reconstitue ainsi la structure codée du caractère. Autrement dit, on est capable de le reconnaître, soit pour commander des organes mécaniques dans le cas de tri de documents, soit pour le transmettre sous forme d'impulsions émises dans un nouveau code, s'il s'agit d'enregistrer ou de traiter l'information elle-même. |
3. Sécurité de lecture du procédé On contrôle
la vraisemblance de chaque intervalle détecté |
4. Inscription du
CMC7 sur les documentsSelon qu'il s'agit d'un pré- ou d'un post-marquage, le
CMC 7 La trieuse-lieuse CMC 7 possède : * une chaîne de lecture des caractères cmc 7, * des circuits d'analyse et de décodification, * des circuits de sélection de cases, * 13 cases de réception (10 pour tri décimal, 2 pour sélections logiques, 1 pour rejets). En marche autonome, la trieuse-liseuse CMC 7 trie les documents pour les acheminer vers les services destinataires ; elle est en outre capable de sélectionner, dans Uri groupe, ceux des documents qui portent certaines indications. |
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En connexion Gamma 30,
la trieuse-liseuse CMC7 alimente l'ensemble à traiter
l'information ; fonctionnant en liseuse, elle conserve cependant ses possibilités de
sélection, en fonction d'instructions fixées par le programme Gamma 30. Elle constitue un élément d'entrée d'autant plus intéressant que le cmc 7 supprime une mise en forme des données préalable à leur introduction en machine. |
La Compagnie des Machines Bull,
soucieuse de réduire au maximum le nombre d'opérations élémentaires nécessaires dans
les circuits administratifs, se devait d'associer la " lecture directe " des
documents à ses travaux de recherche dans le domaine de l'intégration.
En identifiant document administratif et support mécanographique, et en permettant la
manipulation automatique du document lui-même, le cmc 7 apporte une contribution
de première importance à l'exploitation et au traitement intégré de l'information :
le CMC 7 supprime
de nombreuses manipulations génératrices d'erreurs, donc accroît la sécurité
le cmc 7 en
accélérant l'exploitation des documents, informe plus rapidement et permet un contrôle
de gestion plus efficace.
Le CMC 7 est le facteur puissant de simplification des circuits
administratifs qui permet d'envisager de nombreuses réorganisations génératrices de
substantielles économies.
La trieuse-liseuse CMC 7 connectée au Gamma 30 et l'entrée directe des chèques
en comptabilité
L'exemple de traitement que nous présentons
aujourd'hui concerne les chèques bancaires Il a été choisi en raison de l'importance
des chèques dans la vie économique des nations et du volume de leurs mouvements (près
d'un million par jour à Paris). Cet exemple ne présente pas de caractère limitatif, car
des systèmes fondés sur des principes analogues pourront être appliqués aux quittances
des grands services publics (gaz, électricité, téléphone ... ) et à beaucoup d'autres
sortes de documents.
Au stade du traitement envisagé, les chèques
tirés sur les caisses de la banque proviennent soit du guichet, soit de la chambre de
compensation. Leur cumul est connu et porté sur une pièce récapitulative écrite en
Par rapport à la méthode courante qui met en uvre des cartes perforées manuellement à partir des informations portées par les chèques, la méthode exposée supprime la sujétion de la création et de la vérification des cartes et accélère la prise en charge des renseignements. La Compagnie des Machines Bull offre donc avec le
CMC7 d'immenses possibilités d'accélération des opérations administratives et comptables, possibilités dont vont bénéficier la banque et, d'une manière plus générale, la plupart des secteurs de l'économie.